★ U18 ★ F.Volants vs Rouen...
Cela fait bien longtemps que les Cadets rouennais n’ont plus à se préoccuper de leur qualification pour les play-offs de leur championnat. D’ores et déjà qualifiés pour le second tour, la troupe du duo Svitac – Robinet avait juste à charge de clore sa première tournée sur une victoire, histoire de boucler la boucle et compléter une série de quatorze victoires en quatorze rencontres. Une dernière pour la route que les jeunes Dragons devaient aller chercher du coté de Bercy dans l’antre des Français Volants, punaisés à la sixième place de leur classement et hors course pour les play-offs.
Même si le speaker de la patinoire présentait l’équipe de Rouen comme une invincible armada, nul doute que le nombreux public venu voir la confrontation espérait voir les siens bousculer une équipe rouennaise sans doute un peu trop sûre d’elle. Et pour cause ! Dès la première présence sur le glaçon parisien, l’artillerie rouennaise lançait ses premiers obus par l’intermédiaire de Mathieu Hottegindre qui trouvait sans faille Peter Bourgaut pour un missile en pleine lucarne (0-1 à 00’43) Que demander de mieux pour les Dragons qu’une ouverture du score rapide ! Pourtant, même si les affaires semblaient plutôt bien engagées, un relâchement dans les rangs jaunes et noirs offraient aux franciliens la possibilité de revenir. Même si Peter Bourgaut pour le deuxième but en supériorité numérique (0-2 à 09’47) pensait bien avoir assommer définitivement les Volants, ce sont bien les parisiens qui prenaient la main dans ce tiers. Dominée physiquement par leurs adversaires, la fière embarcation rouennaise se changeait peu à peu en frêle esquif brinquebalée de toute part par les vagues offensives parisiennes à l’image d’Edouard Outin qui ramenait la marque à 1-2 (12’54) avant la première sirène.
Au retour du vestiaire, tandis que la surfaceuse continuait de glisser inexorablement sur la glace ;o), bien qu’indisciplinés, les coups de semonces portés par des Dragons hargneux finissaient par payer d’entrée de jeu sur une passe du colosse Manavian directement pour Peter Bourgaut qui ne manquait pas le hat-trick d’un lancer en lucarne qui finissait de dépoussiérer une lucarne parisienne rutilante après le passage du numéro 7 jaune et noir (1-3 à 25’33). Là encore à l’instar du premier tiers, les Dragons ne se mettaient pas à l’abri. Même si le danger semblait loin des cages tenues par l’imperturbable Ronan Quemener, le tableau d’affichage se refusait de bouger, les Normands restant à portée de tir à l’orée de la troisième période.
Finalement, il faudra attendre le début du dernier vingt minutes pour assister à l’envolée rouennaise. Remontés sur le glaçon le couteau entre les dents, l’envie rouennaise faisait mouche après seulement trente six secondes de jeu par l’intermédiaire de Quentin Pépy (1-4 à 40’36) peu de temps avant qu’Alexis Gislette, le rookie de la bande ne serve Alexandre Sucré, l’inoxydable travailleur des bandes qui se transformait en buteur pour la cinquième réalisation rouennaise (1-5 à 47’47) La partie semblait belle et bien pliée à l’avantage des Dragons… Difficile d’imaginer que la sérénité rouennaise pourrait être perturbée de la sorte dans les dix dernières minutes. Et pourtant c’est ce qui allait arriver ! Les Français Volants n’avaient pas dit leur dernier mot. Faisant fi du tableau d’affichage, les parisiens se lançaient dans une course poursuite effrénée entamée par le minime Romain Arnold (2-5 à 53’08) relayée dans la foulée par Maxime Levot (3-5 à 56’09) Sous pression, indisciplinés, les Dragons ne parvenaient plus à patiner sur le glaçon parisien. Il fallait même quelques interventions salvatrices de Ronan Quemener sur des contres parisiens vifs et acerbes pour sauver la mise à des Dragons tout chamboulés. Malheureusement pour les Normands, ils n’en avaient pas fini avec leurs frayeurs. A nouveau en supériorité numérique, Morgan Chicheportiche trouvait la faille dans le bloc défensif rouennais en marquant le quatrième but parisien (4-5 à 58’41) Même si quelques gouttes de frayeur perlaient encore sur le front juvénile des Dragons, l’équipe rouennaise ne s’énervait pas et conservait suffisamment de lucidité pour ne pas plier à nouveau jusqu’à la sirène finale qui voyait Quentin Pépy regagner prématurément le vestiaire sur une balourde tentative de piquage (59’59) Il ne restait plus qu’aux Dragons à regagner leur vestiaire forts d’une quatorzième victoire acquise dans la douleur mais acquise tout de même avant d’aborder leur seconde phase où les aventures des Cadets se poursuivront face aux équipes du sud.
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