★ U18 ★ Bordeaux vs Rouen...
« Entrée des artistes » c’est par cette porte que la troupe de Cadets rouennais pénétrait dans la patinoire Meriadeck de Bordeaux, sympathique salle de spectacle hexagonale transformée en arène glacée qui ouvrait à nouveau ses portes, après quelques semaines d’aménagements, à l’occasion de la rencontre qui mettait aux prises les Dragons de Rouen Cadets à l’association Bordeaux – Anglet. Sans parler d’artistes, l’équipe d’André Svitac aura su glaner deux points importants en Gironde au terme d’une partie âpre parfois physique où les jeunes Dragons auront montré de bien belles choses par intermittence sur le glaçon. « Allez les mecs ! » comme un cri du cœur sorti au moment du conciliabule rouennais autour de la cage avant le premier palet balancé sur le glaçon, symbole de la motivation des Dragons en ce début de rencontre.
Et comme un signe c’est Edouard Dufournet, étincelant, lumineux, au firmament tout au long de la partie, qui remportait la première mise en jeu donnant l’impulsion nécessaire pour mettre en place la domination rouennaise. En effet, dès l’entame de la rencontre, les jaunes et noirs squattaient la zone défensive bordelaise sans pour autant se créer de réelles occasions. Poussifs dans les derniers mouvements, les Dragons finissaient par laisser leurs adversaires prendre la confiance. A tel point que les occasions les plus dangereuses étaient à mettre à l’actif des Boxers sur un tir de Nicolas Mariage qui heurtait le poteau (7’48) peu de temps avant que Ronan Quemener ne s’interpose face à un lancer placé d’Edouard Baccot (7’55) Certes, les offensives saignantes des bordelais étaient en supériorité numérique à l’instar de la tentative de Romain Horrut qui rêvait d’attraper la lucarne (10’49) ou encore Edouard Baccot, une nouvelle fois qui trouvait le poteau extérieur (10’57), mais quelques gouttes de frayeur perlaient sur le front de Dragon besogneux mais en manque d’inspiration jusqu’à ce que Jérémy Romand ne profite d’une passe diabolique de précision depuis sa zone de Peter Bourgaut pour partir en break. «Kazakh » manquait la rondelle mais partait à sa poursuite en plongeant pour la propulser au fond des filets du bout de la crosse (11’45) 1-0 pour les Dragons… Et non, Marie Tajna Picavet faisait la moue et invalidait le but du Normand. Certes, le tableau d’affichage n’avait pas évolué mais une chose est sure les Dragons étaient beaucoup plus en phase avec leur hockey et la domination des jaunes et noirs se faisait intensive. Bousculant les bordelais, les joueurs d’André Svitac sonnaient la charge à l’image de Julien Correia pour une fois bien solide sur ses patins ;o) qui contrôlaient la rondelle du gant avant de prendre un lancer paradé par le cerbère bordelais (13’58) Si la crépitante Catalina ne pouvait frétiller de bonheur devant la réalisation de son numéro 14 , elle pouvait en revanche s’enthousiasmer sur le débordement de Lionel Tarantino.
Plein d’intelligence, au lieu de lancer à la cage, le toulousain choisissait la surprise en glissant la rondelle en soutien pour le lancer d'R1 (Erwan pour Catie) Agostini qui foudroyait le gardien bordelais (0-1 à 15’14) La machine lancée, les coups de boutoirs rouennais finissaient par enfoncer la porte de la forteresse girondine jusqu’alors infranchissable par Peter Bourgaut qui se servait de sa crosse comme d’un lance missile, le palet filait à ras de glace pour mourir au fond des filets bordelais après un énorme travail contre la bande de sa ligne pour éviter que la rondelle ne sorte de la zone (0-2 à 16’08) Il ne restait plus qu’aux jeunes Dragons à rentrer au vestiaire avec deux buts d’avance au tableau d’affichage. A la reprise, les évènements se précipitaient pour les Bordelais. Mitraillés, la cause rouennaise semblait l’emporter avec des accélérations significatives qui creusaient l’écart à la marque sous l’impulsion d’Alexandre Sucré (0-3 à 24’20) et surtout par Edouard Dufournet qui s’offrait un but d’école en feintant le tir avant de tromper le portier du revers, waouh ! Splendide ! (0-4 à 24’32) La douche était glacée sur le banc bordelais qui ne savait plus à quel saint se vouer. Sans doute pas à saint Lionel qui manquait de peu de crucifier le portier girondin dans la foulée sur une échappée infructueuse (26’25) Malheureusement, l’ouragan rouennais n’allait pas tarder à retomber aussi vite qu’il avait surgit. En effet, après avoir courbé l’échine, après avoir reçu coup sur coup en pleine face, après avoir frôlé de prêt le K.O, les Bordelais finissaient par redresser la tête et infliger quelques coups bien sentis aux Dragons. Tenaces ces girondins qui ne lâchaient pas l’affaire et qui revenait à 1-4 sur un but signé de Nicolas Mariage qui dépoussiérait plutôt habilement la lucarne rouennaise (27’50)
Requinqués, un vent de révolte balayait la glace girondine. Avec une envie intense de mettre à mal la domination rouennaise, Edouard Baccot très en vue coté Bordelais glissait la rondelle au fond des cages rouennaises pour le 4-2. Entre un Dragon blessé et un Boxer affamé, inutile de s’imaginer que le ton ne pouvait monté. Plus incisives, les charges devenaient intenses, les « baffounettes » n’était plus très loin d’être de sortie. Malheureusement pour les Bordelais, galvanisés par leur retour dans le match, électrisés par un public qui commençait à rêver d’exploit, la Team Dragon ne pouvait laisser passer un tel affront. Qui mieux que son capitaine pour remettre les choses en place ? Et ce fut fait et bien fait par Edouard Dufournet qui slalomait au milieu de la défensive bordelaise avant d’inscrire le cinquième but des Normands (2-5 à 37’13) Le cinquième but des Dragons avait mis à mal l’esprit conquérant des bordelais de la fin du second tiers. Tandis que certains rouennais s'offraient quelques arabesques intéressantes la faute à un affutâge étrange (Hum ! Hum ! On taira le nom du coupable ;o) Il est bien difficile d’entrevoir une lueur d’espoir pour les girondins en ce début de troisième tiers d’autant plus que la zébrée offrait le sixième but des rouennais sur un plateau en offrant une double supériorité numérique aux normands qui se chargeaient de la transformer par l’intermédiaire d’Edouard Dufournet pour le triplé (2-6 à 41’54) La messe étant dite et bien dite, les Dragons pouvaient attendre sereinement la fin de l’office avant de rentrer par chez eux.
Certes, Edouard Baccot relançait la machine bordelaise en ramenant la marque à 3-6 (42’04) mais les dix dernières minutes de la partie profitaient aux Cadets d’André Svitac et de Frédéric Robinet. « Hep ! Hep ! » Peter Bourgaut avait senti le bon coup en appelant la passe d’Erwan Agostini. Si la passe d’Erwan était parfaite, le lancer de Peter n’en était pas moins efficace puisque les Normands ajoutaient un septième et dernier but à leur collection de filets (3-7 à 51’01) Une nouvelle victoire pour la sympathique troupe cadet rouennaise qui aura une dernière épreuve à combler avant de clore leur année en Picardie pour le traditionnel tournoi de Noël…. Juste pour finir, un petit clin d’œil à Germain pour lui souhaiter à nouveau un prompt rétablissement et de bonnes fêtes de fin d’années.
Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :