"Nil Satis Nisi Optimum"
Champions : U15: 1999, 2000, 2001, 2005, 2006, 2007, 2008, 2013, 2018 // U17: 2000, 2002, 2005, 2010, 2011, 2014, 2017 // U20: 2004, 2006, 2009, 2011, 2013, 2015, 2017, 2019 ...

U18 Rouen vs Viry...

 

C’est sans doute avec une pensée vers leur camarade blessé Germain Raimbourg qui retrouve peu à peu le moral en même temps que son état s’améliore, que les Cadets Rouennais se préparaient à aborder la 10 ème journée du championnat Cadet Elite avec face à une grosse opposition celle de leurs homologues de Viry Châtillon, dauphins des Dragons au classement. Une « big game » en perspective pour les jeunes rouennais qui débutaient sur un bon rythme.

 

Intenses, les jeunes Dragons imposaient d’entrée de jeu leur mainmise sur la rencontre jusqu’à ce qu’Antoine Roussel, l’un des deux minimes en compagnie de Loïc Lampérier aligné pour la première fois sur le premier bloc rouennais, ne vienne ouvrir la marque pour les Dragons. Sur une sortie de zone rapide et efficace, le jeu rouennais se développer à la vitesse de l’éclair, une passe de Martin Croguennec pour Thomas Dreyfus, le numéro 9 rouennais centrait au premier poteau à destination d’Antoine Roussel qui trompait sans trembler Mytia Moisseron, le portier parisien (1-0 à 09’19) Avec un tel début en fanfare pour les Dragons, les travées de l’Ile Lacroix s’attendait à une domination rouennaise intense. Certes, la domination sera là, le gardien parisien sera sollicité mais le tableau d’affichage restera bloqué à 1-0 à la fin du premier tiers. Un seul but de retard pour les parisiens, synonyme d’espoir de cette rencontre d’autant plus que sur la première présence du deuxième tiers, les Jets de Viry soufflaient sur les flammes du Dragon en égalisant par Romain Soustelle (1-1 à 20’47) Un coup de froid s’abattait alors sur le banc rouennais. Le doute s’immisçait dans les esprits rouennais qui commençaient à monter en température sérieusement. Se laissant emporter dans le jeu parisien physique à souhait, les Dragons répondaient du tac au tac en oubliant de jouer au hockey. De quoi tester le souffle de l’arbitre qui devait siffler à tout va. Une pénalité par si, une pénalité par là, chacune des deux équipes savourait à tour de rôle le goût amer des minutes de cachot. Et c’est justement sur l’une de ses pénalités que le tableau d’affichage se débloquait.

Ainsi, au grand damne de l’irrespectueux camp des supporters parisiens, les Dragons en supériorité numérique doublait la mise sur un lancer à la bleue à mi-hauteur de Quentin Pepy (2-1 à 30’24) Revigorés, les Dragons retrouvaient peu à peu leur jeu. La réaction positive des jaunes et noirs finissait par porter ses fruits en toute fin de tiers lorsque Peter Bourgaut troquait sa crosse pour une batte de base-ball en « punchant » le palet sur une reprise de volée consécutive à une passe de Kevin Igier (3-1 à 39’47) Le break était fait pour les Dragons, le retour au vestiaire pouvait se faire dans la sérénité. De la sérénité, il y en aura dans le silence du jardin secret rouennais, une longue explication durant la pause et les Normands revenaient dans un état d’esprit conquérants. Oublié le relâchement du deuxième tiers, oubliées les dix minutes où les Dragons seront passés à coté… Plus concentrés sur leur sujet, ressaisis, toujours encouragés par leur coéquipier suspendu Jérémy Romand reconverti « artiste des stats ;o) » les Cadets rouennais proposaient un troisième tiers beaucoup plus fluide avec plus d’occasion que de pénalités. Beaucoup d’occasions mais pas de buts au tableau d’affichage.

Le match était verrouillé sur la victoire des Rouennais 3-1 en dépit de l’ultime tentative de Franck Pihan sur un double tir de pénalité en fin de match. Une sympathique scène qui voyait les jeunes Dragons réclamer à cœur et à cris la présence de Franck sur le lancer de punition infligé à Viry pour surnombre. Franck s’élançait, feintait le gardien alors « dans les choux » et choisissait l’option la plus difficile en tirant au dessus de la cage. Plein de compassion ;o), l’arbitre de la rencontre faisait retirer le tir de pénalité jugeant le premier non valable. La même scène se répétait sur le banc, un long de concert de crosses frappées contre la bande assourdissait l’Ile Lacroix… Une nouvelle fois, Franck s’élançait et dans un sourire ne parvenait pas à tromper le portier parisien laissant le score à 3-1 et permettant aux Dragons solidaires de rentrer au vestiaire tout sourire avec une nouvelle victoire acquise au courage.



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