★ U18 ★ Semaine polonaise...
C'est un paysage immaculé de blanc qui attendait les Cadets Rouen à leur descente d'avion pour un stage d'une semaine en Pologne. Grosse semaine pour les jeunes normands dans la ville enneigée de Nowy Targ située au sud du pays avec une poignée de matchs à faire dans l'antre de leur entraîneur André Svitac. Arrivés dimanche soir sous la neige, dès lundi, les patins étaient chaussés pour prendre le goût du glaçon polonais sous le regard interloqué des jeunes du club, curieux de voir évoluer "ces petits français" sur leur banquise polonaise. Il ne faudra pas longtemps aux jeunes Dragons pour se mettre en jambe. Même si les patins semblaient bien lourds en cette première journée polonaise, il ne leur était guère laisser le temps de s'appesantir dessus. Dès le lundi soir, un premier match d'entraînement leur était proposé. Face à une sélection de joueurs nés en 1986-1987 naviguant entre l'équipe junior 1 et la division 2 de Nowy Targ "renforcée" par une ligne complète de joueurs nés en 1990, les Normands s'offraient leurs premiers tours de piste face au hockey polonais."En Pologne, on préfère jouer un hockey technique et peu physique" qu'il disait ! La première mise en bouche sera plutôt rugueuse pour les jaunes et noires. Quelques belles mises en échec polonaises permettaient à certains Dragons de tester la température de la glace sur leur séant, quelques coups plus ou moins corrects, un hockey viril qui mettait les Normands en difficulté. Il faut dire aussi que ces rouennais là avaient tout fait pour titiller leurs adversaires. En ouvrant la marque avant de récidiver dans la foulée, Thomas Dreyfus n'avait rien fait pour faciliter l'amitié franco-polonaise en faisant passer le score à 0-2 à la faveur de la "French Team" De quoi mettre en tabernacle, le polonais qui n'appréciait guère de se faire donner la leçon de la sorte. De 0-2, la partie s'inversait en quelques minutes. Cette fois, ce sont les Polonais qui souriaient sur le banc en menant 3-2. Match d'entraînement ou pas, équipe polonaise ou pas, les Dragons ne comptaient pas céder sur leur première sortie. A l'arrachée, dans les dernières secondes du match, après avoir croquer quelques belles opportunités de garnir le filet polonais, les Normands finissaient par égaliser à 3-3 sur l'intervention de Gautier Petroni aussi habile avec une crosse que raquette à la main (grrrrrrrrrrr ;o) 3-3 fin du match et première poignée de match souriante pour les Rouennais qui n'auront guère le temps de fêter leur premier partie. Dès mardi, c'est l'équipe Cadet 1 de Nowy Targ qui se présentera face à eux. Quatrième de leur championnat la saison dernière battue en demi-finale par Krynica, habituée à mettre en péril des formations slovaques, c'est un solide challenge qui attendait la formation grillagée jaune et noire. Deuxième journée en Pologne pour la Team Dragon qui s'apprêtait à affronter son homologue de Nowy Targ. Loin d'être enivrés par leur résultat de la vieille soulignée dans la presse locale, les rouennais ne savaient guère à quoi s'attendre face au Podhale Nowy Targ. Difficile de situer la différence entre les deux formations. Forts d'une génération 88, quatrième en moins 18 ans la saison dernière et d'une génération 89-90, championne en titre en moins de 16 ans, ex-aequo avec Stoczniowiec Gdansk, la finale n'ayant jamais eu lieu, annulée en raison de l'annonce du décès du Pape d'origine polonaise Jean-Paul II, les Cadets de Nowy Targ pouvaient se gargariser de leur deuxième place de leur championnat Juniorzy Mlodsi derrière le KTH KM MOSiR Krynica avec un bilan de 15 victoires pour 5 défaites.
Avec plusieurs joueurs sur les rangs pour disputer le groupe B, division I des championnats du monde U18 à Riga en avril 2006, la formation polonaise n'avait guère à rougir face aux Dragons rouennais. Un soupçon arrogant, le sourire au coin des lèvres, le polonais semblait sûr de lui face aux petits français. Il ne fallait que trois minutes au Dragon pour ramener sur terre les Polonais. Une passe de Cyril Lambert, un but de Lionel Tarantino et Rouen prenait la main à 1-0 (03'32) Le ronchonnement bruyant issu du banc polonais en disait long sur l'irritation de l'entraîneur de Nowy Targ, l'ex-joueur de Morzine (de 1991 à 1993), Jacek Szopinski. Piqués dans leur orgueil, les Polonais se montraient alors plus vifs, plus conquérants. A tel point que le Dragon se retrouvait bousculé. Recroquevillés les jaunes et noirs pliaient et finissaient par rompre au retour du vestiaire sur une embuscade devant la cage menée par Kokoszka qui saisissait d'effroi Ronan Quemener le portier rouennais (1-1 à 22'22) Un concert de crosse contre la bande venait célébrer le premier filet du Podhale. Une sérénade de courte durée puisque rapidement le Polonais repassait en mode sourdine. Sur la fin de la seconde période, Cyril Lambert ramenait le tableau d'affichage à raison (1-2 à 34'43) avant de voir Cédric Custosse lui emboîter le pas sur un lancer puissant qui envoyait le portier polonais ramasser « pucky » confortablement emmailloté au fond de ses filets (1-3 à 35'08) Note pour plus tard, le polonais lorsqu'il perd une partie a tendance à s'énerver facilement. Il est vrai que le Dragon en menant au tableau des scores et faisant preuve d'une intensité physique parfois à la limite avait tout fait pour ulcérer Nowy Targ. A la reprise de la troisième période alors que le jeu devenait rugueux, l'attaquant polonais Grusyka jouait les plombiers en bouchant la fuite au tableau d'affichage (2-3 à 45'42)
Et lorsque le meilleur compteur du club Lukasz Garb (30 points en 19 matchs) égalisait à 3-3 à 46'32), le sourire scintillant affiché chez les normands avait complètement disparu de leur visage. Chahuté, le Dragon peinait à contrôler cette formation de Nowy Targ qui pensait bien pouvoir renverser ces « maudits français » Oh que non ! ça va pas bien là ? Rouen finissait par fendre à nouveau la carapace défensive polonaise. Lionel Tarantino se transformait en lance fusée en projetant sur orbite son capitaine Julien Correia. Bing ! Bang ! Boum ! Le numéro 14 rouennais venait de « sniper » habilement le cerbère adverse qui continuera à se demander pendant un long moment « mais où est donc passée la rondelle ? » (3-4 à 58'24) Moins d'une minute à jouer dans cette première partie officielle en Pologne et les rouennais se faisaient une dernière frayeur. Le cachot rempli de deux joueurs, c'est à cinq contre trois que les Rouennais passeront les dernières secondes de la partie. 5 contre 3 ? Non, 6 contre 3, le portier adverse ayant déserté sa cage pour créer le surnombre. Engagement en zone défensive rouennaise, triple désavantage numérique, six secondes à jouer au tableau d'affichage… Un peu de fun en cette fin de match qui verra ces six secondes se trémousser très lentement jusqu'à la sirène finale. 6 secondes interminables où le palet naviguera de crosses en crosses sans jamais franchir la ligne de but de Ronan Quemener. Il ne restait plus qu'aux deux équipes à se serrer la main. Pour le coup, il faudra repasser. La tension des dernières minutes de la partie ne s'étant pas dissipée, une solide bouffée hormonale soufflait sur la glace de Nowy Targ. « Bagarre générale » titre le journal local le lendemain après que les deux équipes se soient expliquées à coup de baffounettes, tartounettes et autres mandalinettes. Ambiance chaude sur le glaçon polonais d'autant plus qu'un match retour était prévu pour le jeudi face à ces mêmes cadets de Nowy Targ.
Avant de penser au match retour avec une solide angoisse pour certains ;o), c'est en Slovaquie que le périple des jeunes rouennais se poursuivra. Après avoir danser la samba sur la banquise polonaise ;o), c'est la ville de Poprad qui accueillera les Dragons. Distante de 80 kilomètres au sud de Nowy Targ, c'est un court trajet de deux heures (!) qui attendait les rouennais au beau milieu du Parc National des Tatras magnifiquement emmitouflé sous un manteau de neige épais. La douane passée y compris pour le kenyan du groupe ;o), c'est la patinoire de Poprad qui accueillait les Dragons. Fief du HK Tatravagonka SKP Poprad, équipe d'extraliga slovaque, l'équipe rouennaise pouvait contempler les installations locales.
Un vestiaire à faire saliver d'envie avec salon contigu, une patinoire rustique trentenaire de 5500 places, un dédale de couloirs et de bureaux. Un bien joli temple du hockey sur glace pour accueillir cette équipe rouennaise. 9 ème d'Extraliga Dorastu, Poprad ne comptait pas proposer aux Dragons son équipe type. Avec un effectif riche de 34 joueurs, l'entraîneur local n'avait que l'embarras du choix pour proposer une opposition aux Rouennais. Ainsi, c'est une équipe de 22 joueurs à forte majorité de 89 (15 au total) qui se présentait sur le glaçon de Poprad. Bien que privés de trois de leurs cinq meilleurs compteurs retenus en sélection, c'est tout sourire que les joueurs de Poprad foulaient la banquise de leur patinoire après avoir fait patienter quelques minutes leurs adversaires d'un jour, impatients d'en découdre. Tellement d'impatience que les Normands entamaient la partie pied au plancher. Avec des ailes bien profilées sur les patins, le Dragon dégainait le premier, bien servi par Gautier Petroni, Alexis Gislette ouvrait le bal en trompant sereinement le portier adverse (0-1 à 05'20) Guili si tu nous lis, ce but est pour toi ;o) Pris à froid, les Slovaques ne devaient pas s'attendre à pareille opposition. Une bonne dizaine de minutes étaient nécessaires avant de voir la « zostava domaci » revenir à la marque. Le benjamin de l'équipe Timotej Slovik né en en 1990, trompait la vigilance de Ronan Quemener pour la première fois de la partie (1-1 à 15'47) Têtu comme un breton, le portier rouennais s'obstinera à fermer la porte le reste de la partie. Face à une équipe slovaque qui finira par rendre les armes vers la fin du second tiers, Ronan Quemener conservera sa cage inviolée le reste du match. De quoi mettre en verve l'artillerie rouennaise toute guillerette en ce mercredi après-midi. Ainsi, depuis peu sous perfusion de « Nutella » ;o), Jérémie Romand se sentait pousser des ailes pour redonner l'avantage aux Dragons (1-2 à 29'57) Ponctuel le Dragon ajoutait un but toutes les cinq minutes jusqu'à la deuxième sirène, Martin Croguennec s'offrait « une spéciale » de toute beauté sur une passe de Julien Correia en décrochant un puissant « top net » (1-3 à 34'57) avant que Lionel Tarantino ne se signale à son tour sur un gros travail autour de la cage pour le 1-4 (39'57) ça c'est fait ! Passons maintenant au troisième tiers où les Rouennais continueront de briller au tableau des scores. A la conclusion de la marque de la deuxième période, Lionel Tarantino y allait du doublé d'entrée de jeu (1-5 à 41'25) Ne cherchez pas les Slovaques de Poprad, ils courent derrière le palet. D'ailleurs, ils ne parviendront pas à rattraper un « pucky » tout de jaune et de noir vêtu. Ainsi, dans les dix dernières minutes de la partie, Mathieu Hottegindre, grand spécialiste de la Zamboni devant l'éternel, s'illustrait avec le palet en acceptant la passe de Loïc Lampérier pour le 1-6 (50'14) Toujours dopé à la pâte à tartiner, le dernier filet de la partie était offert à Jérémie Romand qui ajoutait un septième filet (58'00), offrant une jolie correction à une équipe slovaque un peu trop tendre.
La rouste était sévère, le cube de tableau d'affichage annonçait un bien joli 1-7 à la faveur des Rouennais, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes chez les jaunes et noirs qui auraient sans doute aimer pouvoir rivaliser avec la vraie formation de Poprad. Trois matchs en trois jours… Ce n'est pas asssssssezzz fort !!! On peut fairrrrrrreee encore mieux ! ;o) Encore deux matchs à jouer pour les Cadets Rouennais avant de clore leur séjour polonais. Face à Nowy Targ le jeudi, face à Krynica le vendredi. Souvenez de la fin de match face à Nowy Targ : une empoignade discourtoise qui avait tourné à la bataille rangée. Les retrouvailles prévoyaient d'être sympathiques. Nul doute que le « Bramkowy « zébré du coin devait appréhender la rencontre. Finalement, la partie se déroulera normalement. De l'engagement physique de part et d'autres mais rien de bien illégal. Encouragés par une dizaine de supporters ultras de Nowy Targ que les Dragons auront l'occasion de découvrir le lendemain lors du match de l'équipe senior face à l'Unia Oswiecim, les Cadets du Podhale entendaient bien retrouver un peu de leur superbe face aux français. Chez les rouennais, même si les jambes commençaient à devenir bien lourdes, il n'était pas question de se laisser piétiner. Deux minutes, il ne faudra que deux minutes aux rouennais pour se faire respecter. C'est un premier tiers de feu que les Normands livreront. Dominés de toute part, le polonais ne pouvait que constater les dégâts.
Oh bien sur, Vogel (04'50) était parvenu à ramener le score à 1-1 après l'ouverture du score paraphée par l'incandescent Thomas Dreyfus, meilleur face à la cage qu'avec un jeu de cartes dans les mains ;o) (02'00), rien ne semblait pouvoir empêcher les Dragons de faire tourner le palet et le tableau d'affichage par la même occasion. Allez hop ! Allons-y gaiement, Nicolas Motreff (13'50 & 16'57), Germain Raimbourg (14'25), Arthur Barrau (15'06) maltraitait le palet en l'envoyant au fond des filets locaux. 5-1 à la fin de la première période. De quoi calmer les ardeurs adverses où l'austérité de leur visage contrastait fortement avec le sourire assuré des Rouennais. Bien que moins enjoué le second tiers au niveau des buts, les Polonais ne parvenaient pas à faire trébucher le Dragon même si Ziptara ramenait le score à 2-5 (20'58) avant que Loïc Lampérier ne rétablisse la parité dans le tiers (2-6 à 38'54) Podhale ! Podhale ! Podhale ! Le « mini kop » des supporters polonais avaient beau s'égosiller, la partie semblait bien mal engagée. Pourtant, les Polonais n'en avaient pas fini avec le score. Si la partie aurait du prendre une tournure de déculottée céleste, il n'en sera rien.
En même pas cinq minutes, une tempête de neige polonaise balayait les Rouennais. Implosant physiquement, les Dragons oubliaient de patiner et se laissaient vivre. Les quatre buts en cinq minutes (41'15, 44'03, 44'37 & 46'41) qu'ils encaisseront les ramèneront sur terre. Une partie crispée s'engageait alors entre les deux formations. Avec un ubuesque 6-6 au tableau d'affichage difficile de savoir de quelle coté la partie allait tourner. L'euphorie polonaise allait-elle prendre le pas sur la crispation rouennaise ? Encore dix minutes à jouer dans la partie et les Rouennais semblaient sur les rotules. Rares, désormais, étaient les occasions de marquer pour les Dragons. Nerveux, le Dragon se crispait sensiblement sur la glace. Il fallait bien l'intervention de Cyril Lambert pour détendre l'atmosphère. Sur une sortie à l'arrachée de la zone défensive, le palet s'enfuyait vers la ligne bleue adverse, Cyril à la sortie du cachot s'envolait vers son banc pour changer en oubliant de prendre le puck pour le break ;o). Sans conséquence pour la formation au Dragon puisque quelques minutes plus tard c'est Thomas Dreyfus qui offrait le palet de la crucifixion à Loïc Lampérier (7-6 à 52'32) La « Team Marmotte » tenait le choc jusqu'à la sirène finale. Cette fois la poignée de main sera plus amicale, la photo de groupe également. « Les visiteurs encore plus forts » titrera le journal local dès le lendemain avec un joli article d'une demi - page détaillant forces et faiblesses de chacune des deux équipes. Fin de soirée « tranquille » pour les jeunes Dragons dans un restaurant huppé de Nowy Targ où ils auront l'occasion de rencontrer les responsables du hockey mineur local tout en goûtant aux spécialités culinaires de la Pologne. Vendredi matin, les jambes sont lourdes pour certains, les yeux embrumés pour d'autres ;o), à nouveau la route pour les Cadets qui devaient se rendre du coté de Krynica, 120 kilomètres à l'ouest de Nowy Targ. La réputation d'équipe physique ayant précédé les Dragons, c'est avec anxiété que la formation de Krynica s'apprêtait à recevoir les Rouennais. A quelques jours des finales nationales en moins de 18 ans, les polonais du KTH KM MOSiR Krynica, leader du championnat, ne souhaitait pas se voir imposer un défi trop physique. Le polonais serait-il couard à l'idée d'affronter le Dragon.
Sans doute, précisant avant la rencontre qu'à la moindre altercation, son équipe rentrerait au vestiaire sans finir le match, l'entraîneur de Krynica venait de dresser le tableau. De quoi laisser un sourire amusé sur les visages rouennais qui ne se préoccuperont guère des inquiétudes polonaises. Jouant leur jeu comme ils savent si bien le faire, les Dragons faisaient tourner en bourrique une formation de Krynica bien timorée. Lionel Tarantino, en hommage à son ami Pedro, signait le doublé d'entrée de jeu dans le premier tiers, c'est ensuite le « goleador de Pologne » Thomas Dreyfus qui semait le trouble dans la défensive adverse sur un tour de cage véloce. Laissant passé néanmoins un filet, les Dragons continuaient le forcing jusqu'à 4-1 après l'intervention de Kévin Marias-Magill à la fin de la seconde période. Une partie somme toute tranquille pour les Rouennais face à des Polonais un soupçon « rageux » devant la leçon donnée. Quelques coups vicieux ici ou là, la tension montait peu à peu sur le glaçon de Krynica jusqu'à ce que ce fichu numéro 17 de Krynica ne s'en vienne refuser par deux fois une charge.
Se baissant au moment de recevoir la charge, tour à tour Thomas Baubriau et Julien Correia s'en allaient embrasser goulûment la bande la tête la première. Faut pas pousser le Dragon dans les orties non plus ! Les Cadets rouennais répliquaient par quelques charges bien senties très peu au goût de l'entraîneur polonais, rouge de colère jusqu'à ce que l'un des siens ne vienne chercher noises à Germain Raimbourg. Aie ! Aie ! Aie ! La prochaine fois, il s'y reprendra à deux fois le polonais avant de se frotter à un petit français, l'empoignade tournait court et l'ensemble de la formation de Krynica regagnait le vestiaire, penaude mettant en application la menace de stopper le match à la moindre altercation. Tant pis, les Dragons s'imposaient 4-1 au bout des cinquante minutes de jeu effectif, terminant ainsi leur tournant avec un bilan de quatre victoires pour un match nul. Retour à Nowy Targ pour les Dragons. Dans une ville où le hockey est roi, nul doute que la tournée des Rouennais à Nowy Targ n'aura pas laissé insensible les amateurs du coin dans leurs conservations de comptoir fortement animées par la rencontre du soir entre l'équipe Senior qui affrontait Oswiecim. Bienvenue dans un autre monde, un derby entre Rouen et Amiens alimente les conservations animées des supporters dans les tribunes, ce n'est sans commune mesure avec ce qui peut se pratiquer dans la région de Podhale. Une patinoire pleine, des groupes ultras chauds bouillants qui s'affrontent à coup de chants colorés, des fumigènes sur la glace, des tifos magnifiques, une ambiance incroyable dans cette patinoire qui voyait la victoire de Nowy Targ 4-0 au grand damne des supporters d'Oswiecim, bloqués par la neige qui n'auront pu qu'assister à un tiers de la partie avant de se voir vertement réprimander par la police locale après la partie. Fichtre ! Et dire que certains trouvent nos derbys excessifs ! Derniers moments en Pologne pour les Cadets Rouennais. Plus de matchs au programme pour les jeunes normands qui se transformaient désormais en touristes pour leurs deux derniers jours sur le sol polonais après avoir écumer les glaçons. Ballade en traîneau à cheval au milieu de la neige (Qui qu'a encore balancé une boule de neige ? ;o) Wieliczka et sa mine de sel la plus visitée d'Europe, Auschwitz et son cruel retour historique et déjà les Dragons devaient retourner vers Katowice où leur très joli avion fushia ;o) les attendait pour rentrer en France. Fin d'une grosse semaine polonaise pour les Rouennais qui retrouvaient dimanche soir l'hexagone avant de prendre quelques jours de repos pour préparer au mieux leur prochaine rencontre de championnat dès vendredi face à Gap (16h00)
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