★ U18 ★ Derby dans la tradition...
Au lendemain de leur victoire 4-0 face à Reims à domicile en championnat, c'est Amiens en match amical qui rendait visite aux Dragons Cadets en ce dimanche de décembre, dernier rendez-vous avant le traditionnel tournoi de Noël disputé en Picardie.
Comme de coutume, même en amical, le rendez-vous était attendu par les deux formations pour se disputer à nouveau la suprématie au Nord. Tous deux invaincus en Championnat, les deux équipes qui se retrouveront en janvier sur l'Ile Lacroix restent sur un match nul 4-4 dans le cadre de la Poule Nord. Même si Amiens se présentait avec quelques absences de rang (Da Costa, Hordelalay, Desportes, Offret...), la partie s'annonçait enjouée face à des Dragons également privés de quelques joueurs (Romand,Raimbourg, Gislette) Un duel tendu sur l'Ile Lacroix qui débutait sur une embardée du couple Panto - Perrier en deux contre un. Le premier préférait lancé plutôt que de tenter la passe devant la cage. Une bonne inspiration qui permettait à Panto d'ouvrir le tableau des scores après cinq minutes de jeu dans la première période (0-1 à 05'29) Grisés par leur ouverture du score rapide, le Picard s'enhardissait à l'avant mais finissait par se voir rappeler à l'ordre par un Dragon vexé d'être brinquebalé de la sorte. Si Julien Correia se demenait en vain contre la bande pour un débordement rageux suivi d'une passe au centre pour Erwan Agostini (09'58), Cyril Lambert se montrait plus en réussite devant la cage picarde en ramenant le score à parité (1-1 à 12'14) Equilibrée la partie se refusait à prendre partie pour une couleur en particulier. Pourtant le rouge sortait une première fois sur une passe de derrière la cage qui profitait au tir de Mans Papaux (13'03) avant que le jaune ne lui réponde sur un lancer puissant de Thomas Baubriau bien embusqué devant la cage (19'56)
C'est sur ce score de 1-1 que les deux équipes se séparaient pour la première fois avant de se retrouver quinze minutes plus tard avec un large sourire affiché sur le banc jaune et noir. En effet, à peine retournés sur le glaçon que déjà les rouennais prenaient la main par Nicolas Motreff bien aidé par Aurélien Gréverend (2-1 à 22'01) Rassurés, les rouennais, sans être flamboyants, passaient à la vitesse supérieure en s'offrant deux occasions coup sur coup qui méritaient meilleur dénouement. En supériorité numérique, Lionel Tarantino tentait sa chance en vain (24'08) tout comme dans la foulée Erwan Agostini servi par Julien Correia qui venait de chaparder la rondelle en zone offensive (24'27) Passés ces deux coups de semonce, les visiteurs d'un soir ne tardaient pas à réagir. Prenant clairement le jeu à leur compte, les Gothiques d'Olivier Duclos se chargeaient de secouer le Dragon. Une passe devant la cage de Papaux pour Birolini (26'31) mettait une première fois en émoi la défensive rouennaise. Pas suffisament visiblement pour les faire réagir puisque quelques minutes plus tard c'est Grégory Beron libre comme l'air qui se mettait en valeur sur une tentative en tête à tête avec Ronan Quemener (32'29)
Si le portier rouennais paradait cette offensive, il ne pouvait que s'incliner une minute plus tard face à Alexandre Delplanque, servi par Udo Marie, dont le tir à la mi-distance faisait mouche en lucarne (2-2 à 33'06) Il fallait sans doute un but picard pour piquer un Dragon un soupçon aphone depuis un moment. En deux contre zéro, Lionel Tarantino et Julien Correia ne parvenait pas à prendre en faute Alexis Basso bien solide et auteur d'une jolie partie (36'29) Et lorsque le même Julien Correia à la réception d'une passe de Nicolas Motreff, partait défier le cerbère picard, on pouvait espérer le but. Non ! Peu courtois, le palet préférait s'abattre violemment sur le poteau gauche du but picard plutôt que d'embrasser les filets rouges et noirs. (37'49) "En tabernacle", les jeunes Dragons forçaient en vain pour retrouver un peu de paillettes au tableau d'affichage. A l'amorce de la dernière minute, chez les jaunes et noirs, le sourire n'était plus de rigueur. Après s'être procuré quelques opportunités de marquer, ce sont les picards qui donnaient une leçon de réalisme aux Dragons. Laissant habilement passé l'orage sans se découvrir, le diable sortait de sa boîte dans la dernière minute. Ce diable portait le numéro 2 et profitait d'une passe de Papaux pour filer à la cage rouennaise. Bing ! Bang ! Boum ! Grégory Beron venait de porter la marque à 3-2 alors qu'il ne restait qu'une poignée de secondes à jouer dans la période (2-3 à 39'43)
Finalement, le coup de semonce du deuxième tiers où les Rouennais s'étaient inclinés 2-1 en offrant la part belle aux picards sur la fin de tiers, se révélait être salvateur pour les Normands qui revenaient sur la glace animés d'intention plus guerrière. Profitant d'une infériorité numérique picarde, une combinaison à trois entre Tarantino, Correia et Baubriau offrait une position de tir pour le dernier cité qui lançait une première fois avant que le rebond ne profite à Julien Correia pour la seconde tentative (41'48) Clairement, les rouennais manquaient de réalisme dans cette partie et le pilonnage du but par Tarantino et Correia ne le démentait pas (46'23) tout comme l'opportunité suivante où Cyril Lambert se trouvait propulsé en break par Nicolas Motreff pour une nouvelle tentative avortée (47'39)
Avec un Dragon présentant d'inquiétants signes de lassitude sur la glace, il fallait bien un but pour redonner le moral à de jeunes rouennais visiblement émoussés. Si Erwan Agostini en compagnie de Lionel Tarantino ne parvenait qu'à faire raisonner le masque du gardien (49'13), Nicolas Motreff, en avantage numérique trouvait la clef du but picard en servant en soutien Cédric Custosse pour un lancer limpide dans le petit filet gauche (3-3 à 50'25) Enfin ! Cette capricieuse petite rondelle s'était résignée à franchir la ligne de but des rouges et noirs. Malheureusement, les jaunes et noirs n'auront pas le temps de se réjouir. Ne laissant même pas le temps au Dragon d'envisager désormais de gagner la partie, le Gothique, ruait dans les brancards, infligeant de violents coups de sabot aux Dragons. Même si Nicolas Prophette devait quitter les siens sur blessure après avoir tenter de faire voler le massif capitaine rouennais ;o) (51'44), les Picards se montraient véhéments à l'offensive notamment par Grégory Beron hyperactif au lancer (52'50) puis à la déviation dans la foulée (52'59)
Etouffé, le Dragon tentait tant bien que mal de respirer mais le second souffle ne viendra pas. Bien au contraire, mis sous pression jusqu'à la sirène finale sur quelques assauts bien saignants à l'image de ce lancer à la bleue de Birolini qui offrait de l'ouvrage à Ronan Quemener (58'02), les Dragons finissaient par poser un genou à terre sur un gros cafouillage défensif rouennais qui laissait Birolini, Beron et Briand se présenter face à Ronan Quemener. Il aurait fallu un miracle pour que les Gothiques ne parviennent pas à porter la marque à 4-3. Malheureusement, le portier rouennais ne pouvait que s'incliner sur le lancer en déséquilibre de Birolini qui fleurtait avec la lucarne gauche rouennaise (3-4 à 58'02) Rouen demandait bien son temps mort (58'36) pour jouer son va-tout mais rien n'y fera, les picards manquaient même de peu le cinquième but par Anthony Panto, incroyablement gauche à quelques encablures du filet désert en ne cadrant pas sa tentative (59'39) C'est sur cette "non-victoire" rouennaise 3-4 que les deux équipes se sépareront au terme d'un match engagé dans la tradition avec quelques échanges physiques de bonne guerre suivis de quelques commentaires méprisables, nauséabonds dont on se passerait bien dans une enceinte sportive... Stand Up ! Speak Up ! Quoiqu'il en soit, les Picards auront démontré s'il le fallait encore toute la puissance de feu de leur bien jolie équipe à quelques jours de leur tournoi de fin d'année remporté la saison dernière par le Dragon... De la revanche dans l'air en Picardie à la fin décembre...
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