[ U15 ] Finale U15... Acte 3
C'est privé de leur défenseur Alexandre Pascal blessé au poignet lors du match de la veille face à Villard de Lans que l'équipe des Brûleurs de Loups abordaient son deuxième match du carré final minime disputé sur l'Ile Lacroix. Suite à son succès 7-2 face à Villard de Lans, Grenoble en position de force au classement avait néanmoins comme « sparring partner », un morceau de choix avec Amiens, courtement battu par Rouen 3-4.
Le décor planté, les deux équipes débutaient leur explication sur un rythme modéré. Se craignant l'un l'autre, les premières minutes manquaient d'enthousiasme offensif même si Benjamin Berard captait le palet dans la zone neutre pour tester le portier picard. Tentative vaine, le bon retour défensif de Matteo Toneatto frigorifiait la première occasion de la rencontre (03'12) Défensif puis offensif, on retrouvait le défenseur picard à l'avant poste sur une tentative de déviation de palet devant la cage grenobloise après une passe efficace de Matisse Bienaimé relayant au passage une belle entrée de zone d'Axel Prissant (4'12) Passée cette première opportunité amiénoise, les Gothiques d'Amiens trouveront rapidement l'ouverture dans la période. Sur la première situation en avantage numérique de la rencontre, un premier lancer sur le poteau était repoussé par la cage iséroise, Clément Loger à l'affût récupérait l'aubaine et ouvrait le score pour les siens (1-0 à 07'40) Nonobstant la rivalité ancestrale entre Amiens et Rouen, dans les tribunes les joueurs rouennais présents pouvaient se satisfaire de l'ouverture de l'ouverture du score des picards. Les minutes filant sur un rythme un soupçon mollasson, peu à peu la sirène de la patinoire de l'Ile Lacroix se préparaient à s'agiter. Alors que l'on devait se contenter d'un lancer sans conviction de Jordan Enselmoz (14'43), Amiens mettra à profit la dernière minute de la période pour doubler sa mise en double avantage numérique. Sur un lancer de Matteo Toneatto, Clément Loger deviait subrepticement la course du palet pour tromper le portier grenoblois Timothé Cachard (2-0 à 19'46)
Avec désormais deux buts d'avance pour Amiens, le retour aux affaires de la Picardie semblait clairement affiché. Plus réalistes en power-play sa « ligne d'artilleurs » à défaut d'avoir pléthore d'occasion, les Gothiques d'Amiens, avec cette première période, voyaient leur horizon se dégager tendrement. Force est de constater qu'en dépit des encouragements grenoblois dans les tribunes, la formation au loup était moins alerte que la veille face aux Ours. Pour autant, au moment où l'arbitre de la rencontre signifiait à Amiens de rejoindre pour la première fois de la rencontre le banc de la prison, sentant le bon coup, les encouragements pro isérois redoublaient. Une heureuse prédiction puisque quelques secondes après le début du jeu en avantage numérique, Lauric Convert convertissait l'occasion en premier but, relançant de fait complètement la rencontre (2-1 à 26'21) Changement d'ambiance sur le glaçon du Dragon, des amiénois plus tendus, des grenoblois plus hardis, les cartes étaient battues à nouveau et le siège du but amiénois se mettait peu à peu en place. Longues seront les dernières minutes de la période pour les Gothiques qui s'en remettaient à leur gardien pour neutraliser les tentatives grenobloises à l'image de ce lancer de Mandy Rundstadler que ni Benjamin Berard ni Alexandre Texier ne parvenaient à dévier devant le gardien picard plus prompt (35'32) L'embellie grenobloise très sérieuse, il faudra un ultime power-play picard pour calmer l'ensemble (37'46) Un réel danger pour les grenoblois tant la ligne de power-play picarde est efficace. En dépit d'une longue présence de plus de deux minutes, le bloc de supériorité numérique amiénois ne parviendra pas à toucher cible, la deuxième pause venant interrompre les débats pour quinze minutes.
Décidément cette rencontre était placée sous le signe des supériorités numériques. C'est en effet en situation spéciale que les Grenoblois égaliseront dès l'entame de la troisième période. Une pénalité «balourde» sur un geste d'humeur qui coutait chère à la formation amiénoise puisque Lauric Convert faisait admirer à nouveau son lancer en égalisant à 2-2 toujours sur un service de Benjamin Berard (2-2 à 43'41) A l'instar de leur premier but, le deuxième palet placé au fond de la terre promise picarde, électrisait les tribunes et le banc grenoblois d'autant plus que la formation championne de France en titre, prise dans la tempête se montrait fébrile bien que toujours prête à prendre les contres à l'image de Matisse Bienaime en break qui tentait la lucarne sans pour autant en attraper le cadre (46'14) Multipliant les opportunités de marquer, les Grenoblois continuaient de tenter de forcer le destin de cette rencontre et finissaient par être récompensés de leurs efforts avec ce lancer de Mandy Rundstadler que Maxime Chevalier parvenait à dévier malheureusement pour lui dans la palette d'Alexandre Texier à l'affût pour le 2-3 (51'11) Revenus de 0-2 à 3-2, les Brûleurs de Loups s'étaient montrés particulièrement solides mentalement pour inverser une tendance pourtant compromise. Un self-contrôle qu'ils conserveront jusqu'à la sirène finale avec une victoire acquise dans la douleur mais qui marque à nouveau les esprits. Les Rouennais sont à nouveau prévenus.
Finale U15 (Patinoire de Rouen, Samedi 27 avril 2013)
Amiens – Grenoble 2-3 (2-0 / 0-1 / 0-2)
07:40: 1-0 Amiens: 2: Clément LOGER (3: Axel PRISSANT; 11: Kevin TASSERY) [5-4]
19:46: 2-0 Amiens: 2: Clément LOGER (7: Matteo TONEATTO; 3: Axel PRISSANT) [5-3]
26:21: 2-1 Grenoble: 15: Lauric CONVERT (16: Benjamin BERARD; 8: Alexandre MARY) [5-4]
43:41: 2-2 Grenoble: 15: Lauric CONVERT (16: Benjamin BERARD) [5-4]
51:11: 2-3 Grenoble: 20: Alexandre TEXIER (13: Mandy RUNDSTADLER)
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