Première manche pour les Dragons..
Au moment où Monsieur Ernecq jetait le premier palet de l'ultime période entre l'équipe Espoir du Mont Blanc et celle de Rouen, le tableau d'affichage de la patinoire de l'Ile Lacroix affichait un étriqué 3-3. En effet, après quarante minutes de jeu sur le glaçon normand, ni les uns ni les autres n'étaient parvenus à se départager.
Dès l'entame de la rencontre, il semblait difficile de désigner un favori dans cette partie. S'observant du coin de l'oeil, les deux équipes tardaient à se livrer même si Mathias Terrier d'un lancer lointain tentait d'animer l'attaque montagnarde (12'47) Une première offensive à signaler qui donnait des idées aux visiteurs alpins. Ainsi, alors que les spectateurs rouennais attendaient avec impatience l'ouverture du score de leurs Dragons, ce sont les joueurs de l'Avalanche qui jouait un tour pendable aux Seino-Marins en ouvrant le score par l'intermédiaire d'Arthur Coulon (13'38) Si le doute s'immisçait dans l'esprit des Dragons, il n'y restera pas longtemps.
En effet, avec un soupçon de réussite Anthony Rech parvenait à égaliser en reprenant de volée un lancer contré d'Alexandre Mulle (14'29) Remis du bon coté de la ligne, les Dragons s'enhardissaient à l'image d'un Clément Gaudeaux, puissant dans la bande qui facilitait grandement la sortie du palet pour un lancer de la bleue de Clément Hondier. A la déviation, Valentin Dumélié manquait de réussite (15'41) et le score restait en l'état alors que la sirène retentissait.
Un soupçon tendu les Normands avaient la possibilité de se rassurer dès l'entame de la deuxième période avec un séquence en avantage numérique à négocier (22'37) A défaut d'en profiter, les Dragons se faisaient deux grosses frayeurs. Josselin Besson (22'58) et Arthur Coulon (23'24) se retrouvaient étrangement seuls en tête à tête avec le portier des Dragons Sebastian Ylönen. Décisif, le dernier rempart des rouennais se dressait fièrement pour empêcher le score de retourner à la faveur du Mont-Blanc. De quoi piquer au vif les Dragons qui réagiront immédiatement au forceps. Une première tentative, une deuxième puis un troisième de Valentin Dumélié et enfin le Dunkerquois parvenait à briser la résistance de Luc Saccomano (26'21) « Valou ! Valou ! Valou ! » s'excitaient les cadets rouennais présents dans les tribunes pour soutenir leurs ainés. Exaltés, les Normands poursuivaient le forcing cette fois par Léo Guillemain qui trouvait Anthony Rech. Tergiversant un soupçon, le Sallanchard finissait par décaler pour Peter Valier qui butait sur le gardien (31'01)
Dans un bon « trip », les Dragons semblaient être en mesure de prendre l'ascendant dans cette rencontre. Malheureusement pour eux, une aléatoire passe en zone offensive montagnarde lançait le break d'Arthur Coulon. Illicitement rattrapé par la patrouille défensive rouennaise, le lancer de pénalité semblait évident (31'31) Transformation réussie pour Arthur Coulon qui mettait tout le monde d'accord à 2-2. Il n'en fallait pas plus pour redonner de l'allant à une avalanche du Mont-Blanc assoupie depuis quelques minutes. A peine trois minutes, plus tard, c'est Josselin Besson qui faisait un travail énorme de débordement derrière la cage des Dragons pour servir idéalement placé Jérémy Ares (3-2 à 34'47) « Sale période » pour les Dragons. Secoués de partout aussi bien physiquement que dans le jeu, les Rouennais allaient vivre cinq dernières minutes dans la période très difficile. Pourtant, c'est au plus fort de la tempête que les Dragons parviendront à égaliser. Un petit coup de pouce du gardien du Mont-Blanc pour un retour contre le cours du jeu signé de Peter Valier (39'34)
Décidément très en vue sur la rencontre, c'est une nouvelle fois Josselin Besson qui se plaçait sous les projecteurs de la patinoire de l'Ile Lacroixe en passant en revue la défense normande avant de tomber sur le contrariant Sébastian Ylönen (44'23) A force de se faire peur, les Dragons pouvaient envisager de nourrir des regrets à l'issue de la rencontre. Le temps était venu pour les rouennais de placer une petite pique bien acerbe. Sur un débordement de Peter Valier, Kévin Lorcher se montrait particulièrement solide en contournant la cage tout en temporisant. Rabattant la passe pour un Quentin Berthon lancé comme une balle, l'action était parfaite et Rouen menait désormais 4 buts à 3 (45'30) Un score qui restera inchangé entre les deux formations, Mont-Blanc démontrant qu'il n'était pas venu en touriste à Rouen et que la partie serra tout aussi serrée dimanche à l'occasion de la deuxième manche.
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