Le fameux plafond de verre ne sera pas franchi cette saison par les Dragons. Une nouvelle fois l'aventure de la Division II jaune & noir se termine en huitième de finale. Logiquement en deux manches, à la première victoire 7-2 acquise dans leur tanière, les Renards de Roanne ajoutent un deuxième succès, cette fois, sur les bords de Seine mais sur le même score 7-2. Fin de saison pour les Dragons, bonne continuation aux Renards.

Partie rallier la région Auvergne-Rhône-Alpes avec l'espoir de faire un résultat à Roanne pour la première manche des play-offs de Division II, l'équipe rouennaise ne connaîtra que désenchantement dans cette partie. Concassés après une première période difficile avec un 3-0 pour les locaux, jamais les Rouennais ne parviendront à inverser la tendance prenant même à la sirène finale une sévère réprimande sur le score de 7-2. A l'orée de la deuxième manche, l'espoir était tout relatif dans le camp jaune & noir et le déroulement du match ne fera que confirmer les craintes normandes.

En effet, alors que les cinq premières minutes du match venaient de s'éteindre, une offensive ligérienne rondement menée était couronnée de succès, Juris Upitis se chargeant de la sentence (05'04) Alors que trois minutes plus tard Kévin Loppatto doublait la mise pour les visiteurs, dans le camp Dragon, bien que le courage & le panache soient de mise, les affaires semblaient bien mal embarquées pour l'étendard normand même si les rouennais parvenaient à rentrer au vestiaire sur ce score de 0-2. Déjà en verve lors le précédent opus, il n'était pas anodin de retrouver le letton Juris Upitis à l'avantage poste en deuxième période. Profitant d'un atermoiement défensif rouennais à la mi-match, ce dernier doublait sa mise personnelle et en profitait pour porter le score à 3-0.

Jusqu'alors résiliant, en troisième période, les rouennais laisseront plus de largesses défensives dans lesquelles s'engouffreront les renards avec délectation. Avec trois buts dans les dix premières minutes du dernier tiers, Aleksandrs Visockis (42'37 & 48'15) et Lydéric Puravet (46'31), les ligériens prenaient clairement leurs aises sur la banquise seino-marine et c'est avec impatience, côté rouennais, que l'on attendait la sirène finale en espérant ne pas prendre une imméritée acre remontrance. Dix minutes à tenir et une nouvelle fois ce diable de Juris Upitis se signalait avec un triplé (52'35) alors que symboliquement les rouennais, en fin de match, s'offraient une dernière parade avec deux buts l'un pour Nicolas Lechevallier (57'27) l'autre pour Maxime Dordet (59'52) Bel exemple de pugnacité pour une équipe normande méritante.