Menés au score après seulement 27 secondes de jeu, jamais les Dragons n'auront été en mesure de mettre en péril les Renards de Roanne particulièrement affûtés à l'occasion de la première rencontre des huitièmes de finale des play-offs de Division 2. Au final les rouennais s'inclinent pour la première manche 7-0. Bon pour l'expérience avant le match retour programmé samedi prochain.
Sous pression d'entrée de jeu avec l'ouverture du score de Felix de Coquereaumont (00'27), difficile entrée en matière pour les jeunes Dragons rouennais pris à la gorge dès les premiers coups de patin. Tourmentés par un feu nourri de lancers dans les premières minutes, les normands devaient faire face à des renards aux dents particulièrement acérées qui doublait la mise rapidement par Jérémy Laframboise, le québécois au patronyme si charmant (05'45) Si l'orage passait un soupçon au dessus des casques des Dragons, au détour d'une séquence en supériorité numérique sur la fin de période, l'expérimenté Martin Obuch plaçait le palet au fond des filets rouennais pour la troisième fois de la soirée (18'44) Déjà. Et pour les Dragons dans un premier tard cataclysmique, le calice sera bu jusqu'à la lie alors que toujours en supériorité numérique, Aurélien Haaser suppliciait l'unité spéciale rouennaise en ajoutant un sinistre quatrième but (19'42)
Pile à la mi-match, les Renards de Roanne décidément bien désagréables avec les Dragons s'offrait un cinquième but par la crosse de Charles-Olivier Ouimet (30'00) en avantage numérique. Payant cash chacune de leurs erreurs, les rouennais, clairement un ton en dessous, ne parvenaient pas à rivaliser face à une équipe ligérienne déchaînée et particulièrement efficace devant la cage rouennaise à l'image du suédois Philip Wong pour le 6-0 (31'51) Il va sans dire que même si la fin de la deuxième période sera plus calme pour les Dragons, le premier set encaissé sèchement en trente minutes ne donnait pas lieu à de grands élans de joie dans le camp des rouennais à l'aune de repartir pour un troisième tiers anecdotique, difficile d'imaginer à cet instant de la partie un salvateur revirement de situation. Pour autant, sans jamais lâcher, les rouennais tenteront notamment sur deux supériorités numériques successives (44'54 & 49'57) En vain, l'écueil était trop gros ce soir, le sommet trop haut à gravir pour des rouennais qui assisteront avec soulagement au tintement de la sirène finale, mettant ainsi fin à une soirée calvaire non sans un dernier revers à neuf secondes de la fin pour un septième et dernier but signé par Felix De Coquereaumont (59'51)
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