Suspense en perspective avec cette dernière journée de saison régulière en Division 2 avec une ultime confrontation face aux Ducs d'Angers, loin d'être la seule rencontre à suivre pour bien mesurer les enjeux de cette dernière confrontation avant les play-offs.
Le hasard du calendrier aura voulu que les deux clubs formateurs à la philosophie si proche s'affrontent à la dernière journée de la saison régulière. Bien que la date soit connue depuis le début de la saison, il était difficile d'imaginer à quel point cette partie serait à enjeu avec pour les Dragons la possibilité, en cas de victoire face aux ligériens, de chaparder la troisième place à des rémois devant nécessairement prendre au moins un point face aux Comètes de Meudon-la-Forêt pour ne pas se faire doubler sur la ligne. Pire pour les Ducs, avec l'éventualité d'une victoire d'Evry / Viry à Valenciennes, en cas de revers à Rouen, les angevins perdraient leur place en play-offs les plongeant ainsi en poule de relégation, injuste au regard de la saison angevine et de sa philosophie axée sur la formation des jeunes.
Alors qu'au début de la rencontre, Reims et Meudon se neutralisaient à 1-1, même scénario à Valenciennes avec un 3-3 face à Evry / Viry à la mi-match, du côté de l'Ile Lacroix, des deux côtés, on conservait une oreille attentive aux autres rencontres alors que Joran Reynaud après dix minutes de jeu trouvait l'ouverture du score en solitaire (09'44) Une bonne nouvelle pour les Dragons qui s'accompagnaient d'un autre heureux événement, la victoire des Français Volants 9-1 à Amnéville, loin d'être anecdotique pour les rouennais puisque le revers des mosellans assurait aux normands de finir a minima à la quatrième place des play-offs. Fin du premier tiers à Rouen. Les Dragons en menant au score restaient à la quatrième place, Angers toujours en play-offs. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, au moins à cet instant de la partie.
Alors que les deux équipes, Rouen et Angers prenaient un repos mérité après vingt minutes de jeu, du coté de la Champagne, les Phénix rémois par l'intermédiaire de Brendan Martial prenaient la main 2 buts à 1 puis creusaient l'écart par Thybaud Rouillard quelques secondes plus tard confortant ainsi presque définitivement leur troisième place de la poule au détriment des rouennais. Au retour sur la glace des bords de Seine, c'est une bien mauvaise nouvelle qui accompagnait l'équipe d'Angers avec le quatrième but d'Evry / Viry à Valenciennes. A 20h49, Angers n'avait plus sa place en play-offs. Cruel. Plutôt paisible, la deuxième période entre Angers et Rouen ne donnera lieu à aucun échange de palet au fond des filets adverses. Aucun but à Rouen au contraire de Meudon qui réduisait la marque à Reims (3-2) avant d'égaliser à l'entame du troisième tiers. Au moment où retentissait la deuxième sirène sur les bords de Seine, il ne restait plus que 3 minutes et 30 secondes à Valenciennes et les franciliens menaient toujours 4-3.
Pendant la deuxième pause, de multiples évènements s'étaient déroulés avec trois buts franciliens contre un champenois qui conduisaient Meudon-la-Forêt à mener 6-4 à moins de dix minutes de la fin. A 21h35, Rouen était troisième de la poule, Valenciennes avait retourné la situation pour s'imposer finalement 8-5, Angers retrouvait sa place en play-offs et tout allait encore mieux dans le meilleur des mondes même si taquin, Kylian Fauvel se jouait de l'arrière garde jaune et noir pour égaliser à 1-1 peu après le début du dernier tiers. Alors que les cinq dernières minutes s'amorçaient, la folie s'emparaient des deux équipes, à la déviation face à la cage angevine, Matéo Bussat donnait l'avantage 2-1 aux Dragons (55'03) alors que dix secondes plus tard Kylian Fauvel égalisait (55'13) avant de récidiver quelques secondes plus tard pour un épique triplé ! (55'34) Totalement décontenancés, les Dragons craquaient totalement avec un nouveau but cette fois pour Stefan Fauvel (57'16) Valentin Motreff mettant un terme à la furia angevine en marquant le 5-2 en cage vide (58'11) Rouen, quatrième, Angers en play-offs. Tout est bien qui finit bien ou presque.
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