A un point devant les Dragons, à la troisième place, la visite des Phénix de Reims sur l'Ile Lacroix était tout sauf une sinécure pour des rouennais à la recherche d'un second souffle après deux défaites consécutives en décembre à Evry / Viry (6-3) et la semaine dernière à Wasquehal en prolongation 3 buts à 2. Battus 5-3 lors du match aller disputé en Champagne, dans la cité des Sacres, un solide challenge que les Rouennais parviendront à relever en s'imposant joliment sur le score de 7 à 1.
Ainsi, passées dix premières minutes placées sous le signe de la mise en route poussive, la mi-temps du premier tiers souriait aux Dragons avec une première offensive d'envergure rondement menée entre Kaylian Leborgne et Konstantin Kebets qui provoquait en deux contre un l'ouverture du score habile de Jonas Lemetais (10'21) Contrairement au match aller où dès la première minute de jeu, les rouennais s'étaient retrouvés à l'arrière au tableau d'affichage, cette fois, ils faisaient la course en tête même si de longues minutes restaient à égrener avant d'entrevoir le bout du tunnel. Quoiqu'il en soit, dans la dernière minute du premier tiers, ce même trio s'illustrera pour le deuxième but rouennais avec cette fois un palet relâché par le portier rémois, Tom Charton qui profitait à Kaylian Leborgne à l'affut pour le 2-0 (19'19) Surprenamment en tête avec deux buts d'avance au tableau d'affichage après les vingt premières minutes, les Dragons pouvaient savourer doucettement ce moment en attendant l'évidente réaction épidermique champenoise au deuxième tiers.
Pourtant vainqueurs 1-0 la semaine dernière de l'affriolante équipe des Diables Rouges de Valenciennes, Reims semblait engoncé dans son costume de favori sur le glaçon de l'Ile Lacroix. A tel point que les Dragons, au culot, allaient chercher un troisième but, sitôt la mi-match franchie, cette fois par Hugo Raveaud bien aidé par le travail d'Emilien Lochu et Matéo Bussat (31'10) Piqués au vif, les marnais ne tarderont pas à intensifier leur apport offensif en sollicitant vertement le jeune gardien rouennais, Mathis Thirion, de vingt ans le cadet de son homologue rémois. Répondant aux incisives offensives rémoises, les Normands tenaient le bon bout aussi bien défensivement qu'offensivement avec une fin de période totalement jaune et noir qui permettra aux rouennais de porter deux nouvelles estocades, l'une en avantage numérique par l'intermédiaire de Kaylian Leborgne (37'53), l'autre à six secondes de la fin du tiers médian par le défenseur Hugo Deberge qui signait là, un retour fracassant après de longues semaines de convalescence (39'54)
Qui aurait pu prédire qu'après quarante minutes de jeu dans cette rencontre de la 13ème journée, les Dragons seraient devant au tableau d'affichage avec une substantielle marge de cinq buts d'avance. Difficile à envisager et pourtant c'est bien dans cette situation que les rouennais se trouvaient au moment d'aborder l'ultime manche. Nécessairement vexés d'être ainsi rudoyés, leur gardien changé, Tom Charton cédant sa place à Romain Watelet, les visiteurs rémois mettront un point d'honneur à mettre la pression d'entrée de jeu du troisième tiers sur un heureux travail de leur recrue de décembre le suédois Carl Mansson, derrière la cage jaune et noir, auteur d'une astucieuse passe à destination de Brendan Martial, seul, oublié, face à Mathis Thirion pour la réduction du score à bout portant (41'11) A 5 contre 3 dans la foulée (45'01), les Dragons n'auront guère le temps de frémir d'effroi, Konstantin Kebets au rebond sur un lancer de Kaylian Leborgne remettaient les rouennais sur le bon chemin en portant la marque à 6-1. Pourtant soutenus par leur courageux supporters qui auront donné de la voix toute au long du match, les Phénix ne parviendront pas à renaitre de leurs cendres d'ici à la fin de la rencontre. Pire, les Dragons continueront de souffler sur les braises à l'image de Hugo Raveaud, dans les dix dernières du match, pour le septième but jaune et noir (53'48) Des dernières minutes de la rencontre, il ne sera question que d'attendre la sirène finale, Rouen satisfait, Reims blasé, la fin de partie restait sobre et le score inchangé, les Rouennais pouvaient célébrer cette probante victoire face à l'un des ténors de la poule. Bel ouvrage.
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