Avec deux match reportés et deux défaites au compteur, l'une à Wasquehal (2-0), l'autre à domicile face aux Français Volants (3-7), c'est à la dernière place de la poule que les Coqs de Courbevoie émergeaient avant leur rencontre sur l'Ile Lacroix face à des Dragons de Rouen (2) surprenant leaders à égalité de points avec Meudon-la-Forêt. Un duel sur le papier aux antipodes mais surtout en trompe-l'oeil du fait des matchs reportés altoséquanais qui tournera finalement à l'avantage des Dragons pour une victoire sur le score de 3 à 2 en prolongation.
Seulement quelques secondes étaient utilisées pour assister à l'ouverture du score dans cette rencontre avec un premier but qui surgissait dans les crosses caennaises des licences bleues avec les Drakkars. Ainsi, auteur d'un quadruplé lors de la dernière journée U20 avec Caen face aux Jokers de Cergy-Pontoise, l'attaquant Adam Maheut infiltré au sein de la défense de Courbevoie se retrouvait en position de lancer à la cage au bénéfice d'une passe de son alter ego Jules Renault. Altruiste, le numéro 7 jaune et noir faisait le bon choix en optant pour le retour à l'envoyeur, Jules Renault à bout portant ajustant le portier croate de Courbevoie Vito Nikolic (01'33) De ce premier éclair offensif, il fallait bien en avoir profiter tant le reste de la période sera nettement moins riche en péripéties. Certes, ici, Courbevoie s'acquittait de deux séquence en infériorité numérique (05'22 & 15'16), là, Rouen (2) voyait l'un des siens franchir la porte des geôles de la patinoire de l'Ile Lacroix (10'37) Rien de bien électrisant pour un gros quart d'heure plutôt avare en occasion jusqu'à la sirène signifiant la fin de la première période.
Déjà guère incandescente avec les premières rigueurs de l'hiver caressant la Normandie depuis quelques jours, la Patinoire de l'Ile Lacroix prenait un coup de froid dès la reprise du match avec un début en fanfare de Coqs de Courbevoie. Encore un patin au vestiaire, le Dragon se faisait surprendre par l'égalisation d'Anthony Domalain (20'35) Tentant de réagir, c'est au contraire un palet perdu à la ligne bleue parisienne qui glacera d'effroi les Dragons alors qu'Alexandre Hamdan filait en échappée pour un lancer fort heureusement à côté de la cage de Matthieu Gaillard. Après être passés tout proche de la correctionnelle, les Normands parviendront tant bien que mal à juguler les velléités offensives adverses une bonne partie de la période. Malheureusement, après avoir vu Courbevoie marquer dans la première minute du tiers, les Dragons assistaient impuissants au bon travail derrière la cage rouennaise de Viktor Papp qui provoquait plein axe le lancer pleine lucarne de Maxime Leroux... Dans la dernière minute du tiers. Coup dur pour les Dragons (39'07)
Avec déjà un but de retard au tableau d'affichage, les Dragons se compliquaient densément la vie à l'entame du troisième tiers avec une périlleuse double infériorité numérique à négocier (44'46) Pendant de longues secondes un souffle glacé traversera l'échine du Dragon qui faisait bloc devant son gardien pour garder le score en l'état. Mission accomplie non sans mal, occasion manquée pour les Coqs qui le payaient très cher dans la foulée avec l'égalisation rouennaise. Rares auront été les confrontations entre les deux clubs en Division 2, tout au plus deux petites rencontres jouées avec à la clef deux victoires rouennaises (6-2 & 4-2) et sur la première citée, en décembre 2019, un tout jeune Dragon, Théo Gueurif encore derrière sa grille, marquait son premier but en D2. Bien plus affirmé désormais c'est en passeur cette fois qu'il s'illustrait en servant habilement Hugo Raveaud pour le retour à 2-2 (47'37) L'enthousiasme revenu chez les Dragons, Courbevoie en infériorité numérique (47'59, 52'09 & 55'58), les ruades offensives rouennaises se multiplieront mais trouveront systématiquement une réponse claire et ferme du gardien de Courbevoie, Vito Nikolic. Et même lorsqu'à trois minutes de la fin du match, les rouennais pensaient rafler la mise avec un troisième but sur un cafouillage devant la cage francilienne bien orchestré par le duo Antoine Addamo – Noa Goncalves, l'arbitre se refusait à valider le but, laissant les Dragons particulièrement désabusés et qui plus en est en infériorité numérique pour les dernières secondes du match. Cette opportunité manquée, c'est en prolongation que les Dragons devaient désormais espérer aller chercher un succès, un point étant d'ores et déjà gaspillé.
A trois contre trois pendant cinq minutes, l'inaltérable vivacités des Dragons leur laissait un maigre avantage dans ce sur-temps à défaut d'avoir l'expérience de ce genre de situation. La fougue ou l'expérience. La fougue ! Sur un but en avantage numérique, salvateur, libérateur de … Fiorenzo Villard (63'34) Victoire 3 buts à 2 en prolongation. Ouf.
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