"Nil Satis Nisi Optimum"
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D2 Premiers points à la maison...


Au terme d'une rencontre cyclothymique, les rouennais auront alterné chaud et froid face à l'entente Evry / Viry avec un dénouement en fanfare en prolongation, un précieux succès 3 buts à 2.


Mieux que les barbituriques ou autres benzodiazépines, la première période de cette rencontre entre les Dragons rouennais et Evry / Viry se révèlera être un parfait remède pour n'importe quel insomniaque sévère. En effet, durant vingt minutes, les deux équipes, pour le moins assoupies, s'échangeront le palet sans parvenir à réveiller la patinoire de l'Ile Lacroix. Certes, d'entréex de jeu, l'attaquant américain d'Evry / Viry, Luc Boby jouait les réveils en chargeant proprement mais sévèrement Mathieu Mony (00'10) laissant espérer que la partie se déroulera sur un rythme endiablé. Hélas, telle ne sera pas le cas, sombrant peu à peu dans un sommeil profond, les uns et les autres ne parvenaient guère à sortir de la torpeur. Si Rouen s'y essayait bien sur cette tentative de passe break de Victor Durand à peine effleurée par son attaquant Robin Rabl, l'initiative créant tout de même le danger, Rabl, à la récupération dans le coin, remisant plein centre pour son centre Gabin Mainfray dont le lancer passait à coté de la cage de Pavol Smik (10'00), les occasions de sonner le clairon ne seront guère légion dans un premier tiers où l'on retiendra la tentative mal cadrée plein centre de Julien Msumbu sur un service de derrière la cage de Arthur Nadaux (11'06) ou encore ce deux contre un parisien orienté par Geoffrey Berardet et Clément Lallemand (13'57) qui aboutissait à un lancer poussif à coté de la cage de Quentin Papillon. Finalement, c'est à l'approche de la dernière minute que l'Ile Lacroix pouvait enfin ouvrir un œil alors que propulsé en break sur une magnifique ouverture du défenseur Lucas Villain, Lévy Raux butait sur le portier parisien pour la « presque seule » vraie occasion de la période (18'50)


A la reprise, les marchands de sommeil glacés semblaient s'être enfin dissipés. Quittant peu à peu leur sommeil de plomb, les deux équipes sortaient de leur torpeur à l'image de Thomas Saint-André pour Evry / Viry (21'20) Dans la foulée, c'est une sortie de prison que Clément Radolanirina se procurait la plus belle occasion pour les siens. En break, l'attaquant parisien ne pouvait pas ajuster correctement le portier rouennais tant le retour fort illicite du défenseur rouennais aurait du occasionner ne serait ce que deux minutes de pénalité (25'37). Une aubaine pour les Dragons qui avait au moins le mérite de les réveiller et les faire rentrer dans un temps fort. De longues minutes de forte domination jaune et noir que les rouennais finiront par concrétiser d'un but. Si le trophée du « plus batailleur et hargneux » existait nul doute que Levy Raux en serait le détenteur pour un long moment. Loin de dormir d'un sommeil de plomb, l'attaquant rouennais était récompensé de ses efforts avec ce lancer lourd qui trompait la vigilance du portier parisien pour l'ouverture du score (28'55) Dès lors, le marchand de sable enfin muselé, les rouennais se rueront à l'offensive pour tenter de faire plier la défensive équipe parisienne. Un échange entre Julien Msumbu et Arthur Nadaux (31'00) relançait la machine alors que dans la foulée le même attaquant jaune et noir voyait sa tentative frôler la transversale (32'52) Pire ! En deux contre zéro, Julien Msumbu et Alexandre Sucré ne parviendront pas à doubler la mise, le premier manquant le cadre, le second trébuchant au rebond sur le portier parisien (34'55) Alors que les franciliens pendant de longues minutes auront piquer un joli somme, les Dragons n'en profiteront pas et manquer de peu la correctionnelle alors que sur la fin de la période Thomas Saint-André et Milan Vastusko s'échinaient à plusieurs reprises pour tenter de briser le blanchissage d'un Quentin Papillon décisif (38'17)


Plus question de dormir à bâtons rompus pour les deux équipes pour cet ultime vingt minutes. Un dernier tiers qui oscillera entre folklore, espoir et désillusion avec une première offensive sérieuse qui permettait aux Dragons de doublier la mise. Alors que bien inspiré Arthur Nadaux décalait sur sa droite pour Julien Msumbu, la défense parisienne déstabilisée et déséquilibrée laissait libre le capitaine rouennais Alexandre Sucré à la réception de la passe en soutien. Un parfait jeu qui permettait désormais aux Dragons de mener 2 buts à 0 (45'17) Dans la foulée, c'est un sympathique échange de palet entre Antonin Germond et Brieuc Houeix qui permettait à ce dernier de garder en éveil le portier parisien utile sur l'affaire (46'10) Alors que les rouennais semblaient en mesure de prendre définitivement l'ascendant dans cette rencontre, un fâcheux palet dévié les faisait sortir de leur doux rêve. Ainsi, à la déviation sur un lancer de la bleue, Thomas Saint-André faisait preuve d'habileté pour tromper enfin la vigilance du gardien rouennais Quentin Papillon (2-1 à 46'32) Un début de période totalement échevelé qui n'en avait pas fini de tenir en émoi les spectateurs de la Patinoire de l'Ile Lacroix. Sur une aussi odieuse qu'honteuse charge dans le dos de Ugo Monneau Retif (47'52), les Dragons se retrouvaient avec le bénéfice de cinq minutes de supériorité numérique. Bien que perdant au passage sur blessure pour le reste de la rencontre, leur défenseur Yoan Salve vilainement sonné sur la charge, les Normands tenteront de mettre à profit ce cinq minutes pour clore définitivement tout suspense. Hélas pour la troupe jaune et noir, la « spéciale cadet », un brin rouillée, ne faisait pas mouche et les cinq minutes défileront sans que nécessairement les rouennais se montrent particulièrement dangereux. Et comme souvent dans pareil cas, les parisiens profiteront de la fin de la séquence pour basculer la rencontre sur une tentative de Clément Lallemand, vraisemblablement déviée (56'33) Et dire qu'il ne restait que quelques minutes à jouer pour les rouennais. De quoi ne pas fermer l'oeil de la nuit.


Passées les dernières minutes de jeu où l'on ne retiendra que l'altercation entre Julien Msumbu et Clément Radolanirina conduisant les deux pugilistes au vestiaire, le rouennais s'étant permis de remettre, bien comme il faut, les idées en place à son « ami parisien » , c'est donc en prolongation que l'issue de la rencontre sera trouvée. Un 3 contre 3 vif qui ne durera que l'espace de 2 minutes et 34 secondes. Le temps pour les rouennais de se retrouver en infériorité numérique (60'38) et de prendre définitivement l'avantage sur un astucieux débordement d'Antonin Germond qui ne pouvait qu'exulter au moment de voir le palet franchir la ligne sacré pour un but vainqueur diablement électrisant.


Deux points précieux, les premiers à domicile, pile à mi-saison pour une D2 jaune et noire qui se construit peu à peu, sans bruit, grappillant des points ici ou là avec cette sixième place qui leur offre une « relative marge de sécurité » avant le déplacement crucial le week-end prochain chez les Diables Rouges de Valenciennes, huitièmes au classement à cinq points des Dragons mais avec un match en moins. De quoi dormir du sommeil du juste.



Championnat D2 (9ème journée, samedi 25 novembre 2017) (classement & résultats)

Dragons de Rouen (2) vs Evry / Viry 3-2 ap (0-0 / 1-0 / 1-2 / 1-0)

28'55, 1-0, Rouen (2) : Lévy Raux (Enrique Masseline)

45'17, 2-0, Rouen (2) : Alexandre Sucré (Julien Msumbu, Arthur Nadaux)

46'32, 2-1, Evry / Viry : Thomas Saint-André (Edwin Gamiette, Mans Papaux)

56'33, 2-2, Evry / Viry : Clément Lallemand (Alexandre Leblanc, Michaël Marouillat)

62'34, 3-2, Rouen (2) : Antonin Germond (sans assistance)

 

 



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