D2 ► 3 points cruciaux
Orpheline de victoires depuis le début de la saison avec deux défaites face aux promus Châlons-en-Champagne et Valenciennes, à l'occasion de leur troisième sortie en championnat, la D2 jaune et noire aura décroché ses trois premiers points à la patinoire de Meudon-la-Forêt, chez les comètes.
Pas nécessairement à la fête non plus au classement avec deux défaites face à Amnéville (4-5) et en prolongation face Strasbourg (2) (6-7), avec la réception des Dragons rouennais, les Comètes de Meudon-la-Forêt s'imaginaient bien prendre quelques points à la jeunesse rouennaise pour ce match quasiment à « six points » sur leur glaçon étriqué toujours difficile à appréhender. Et de fait, à l'entame de la rencontre, les Dragons auront toutes les peines du monde à s'acclimater à leur environnement de la soirée. 4 mètres de moins en longueur et en largeur, un détail loin d'être anodin pour les Rouennais habitués à la large banquise de l'Ile Lacroix. Perdue d'entrée de jeu, c'est sous pression que la rencontre débutera pour la jeune troupe jaune et noir. Hésitante sur ses sorties de zone, les pertes de palet régulières faisaient mal à l'arrière garde normande qui souffrait sous les coups de boutoirs offensifs des parisiens. De multiples occasions dans les dix premières minutes qui auraient pu permettre aux meudonnais de prendre l'avantage sans la présence « très encombrante » dans le filet d'un Raphaël Garnier essentiel tout au long de la rencontre et particulièrement en vue pendant les dix premières minutes. Impeccable dans chacune de ses interventions, le cerbère des Dragons rivalisera d'adresse pour annihiler chacune des tentatives parisiennes.
Permettant à son équipe de ne pas sombrer d'entrée de jeu, c'est également de la confiance qu'il injectera dans les rangs d'une équipe rouennaise qui s'enhardira peu à peu provoquant même à plusieurs reprises le danger devant la cage d'Arthur Noale. Quelques escarmouches tout au plus qui ne suffiront pas à trouver l'ouverture pour des Dragons bien plus équilibrés sur la deuxième partie de la période. Quoiqu'il en soit, en dépit des tentatives de part et d'autre, c'est sur le score de 0-0 que les deux équipes se sépareront. S'il on reproche souvent à cette équipe rouennaise son manque d'expérience et de fait, jeunesse et expérience ne rimant pas nécessairement, on ne peut que louer son envie et l'intensité et la vitesse qu'elle dégage lorsqu'elle patine. Alors que déjà à l'entame de la rencontre, la glace de la patinoire des Comètes était particulièrement gluante et humide, à la reprise du deuxième tiers on se retrouvait pour une deuxième séance de « Pool Party » (en nous excusant par avance auprès de toutes les glaces de France qui pourraient être choquées par de tels propos et qui pourraient porter plainte devant le tribunal de La Haye)
Pas de quoi congelés l'envie rouennaise. Après s'être montré particulièrement détestable dans ce secteur de jeu sur la première période, la première séquence en avantage numérique permettra aux rouennais d'ouvrir le score par l'intermédiaire d'Arthur Nadaux pour son deuxième but de la saison, le premier face à Meudon (24'06) C'est une toute autre partie qui allait s'engager sur la glace parisienne. Menant, désormais, au score, les rouennais avaient le choix entre temporiser et poursuivre leur marche en avant. C'est la deuxième option qui sera privilégiée même si en face, les meudonnais tentaient de redonner de l'élan à leur offensive en poussant à nouveau. Tombant toujours un mur en béton armé dans la cage rouennaise, jamais les attaquants de Meudon ne seront en mesure de percer le coffre-fort jaune et noir sur ce deuxième tiers. Schéma à l'identique pour les Dragons qui auront également l'occasion de se porter à l'avant, essentiellement, en contre-attaque mais en vain. Pourtant, les rouennais y mettaient de l'entrain notamment avec la ligne Nadaux – Sucré – Houeix qui se démenait pour produire du jeu tandis que l'armée des 2000 continuait de dynamiter par sa fougue l'arrière-garde parisienne. De fait, si on ne retiendra pas la « qualité du hockey produit » de part et d'autre, c'est néanmoins un match engagé et intéressant à suivre qui emmènera les deux équipes pour l'explication finale du troisième tiers.
Déjà bien perceptible durant le tiers médian, la tension ne fera que croître tout au long de la troisième période. A défaut de parvenir à faire déjouer les rouennais, les meudonnais tenteront de leur faire perdre leur calme tout au long des vingt dernières minutes. Le public mettant la pression sur l'arbitrage, les Comètes multipliant les charges plus ou moins licites avec son lot de provocation ici ou là, une ambiance délétère s'installait peu à peu sur la glace meudonnaise et ce n'est sans doute pas le deuxième rouennais compilé par Alexandre Sucré (46'39) qui calmera les ardeurs des uns et des autres. Explosive sera la fin de match, aussi bien en terme d'occasions alors que par deux fois Brieuc Houeix aurait pu clore tout suspense dans cette rencontre tout comme Antonin Germond ou encore Arthur Nadaux décidément à l'aise dans la pataugeoire francilienne. Si sur le banc rouennais, les « appels au calme » se multipliaient, la sortie du portier de Meudon à un peu plus de trois minutes de la fin de la rencontre pour créer le surnombre allait engager une fin de match particulièrement stressante pour les rouennais. Dès lors, la pression des joueurs de Meudon devenait intenable et leur retour au score n'était que mérité. Certes, défensivement les joueurs rouennais se rueront sur chaque palet à l'image du défenseur Yoan Salve qui n'hésitait pas à mettre son visage grillagé en opposition sur un lancer ou encore par leur gardien Raphaël Garnier, tellement empressé de conserver son blanchissage mais l'emblématique « joueur de la maison » Florian Nesa finira par trouver l'ouverture dans un trou de souris pour le retour à 1-2 (58'39) Alors que déjà depuis de très longues minutes, du coté de Rouen, on comptait les minutes avant la fin de la rencontre en pliant sans rompre, il restait encore une minute et vingt-une secondes à souffrir pour décrocher enfin les trois points de la victoire. En théorie seulement. Si sur l'engagement consécutive au but meudonnais, Arthur Noale était de retour dans son filet, rapidement il désertera à nouveau pour intensifier à nouveau la pression sur la cage jaune et noir. De longues secondes qui trouveront en symbole le but en cage vide pour le capitaine jaune et noir Alexandre Sucré, son troisième de la saison et le 106ème point de sa carrière en D2 jaune et noir. Respect.
Division 2, Poule A (Samedi 14 octobre, 3ème journée) |
Comètes de Meudon vs Dragons de Rouen (2) 1-3 (0-0 / 0-1 / 1-2) |
24'06, 0-1, Rouen (2) : Arthur Nadaux (Alexandre Sucré, Brieuc Houeix) [ 5 contre 4 ] 46'39, 0-2, Rouen (2) : Alexandre Sucré (Enzo Cantagallo, Arthur Nadaux) 58'39, 1-2, Meudon : Florian Nesa (sans assistance) 59'19, 1-3, Rouen (2) : Alexandre Sucré (Enzo Cantagallo) [ cage vide ] |
Division 2 (3ème journée, Samedi 14 octobre 2017) |
Lions de Wasquehal (7ème) vs Gaulois de Châlons (1er) 2-6 (0-2 / 0-2 / 2-2) Diables Rouges de Valenciennes (2ème) vs Evry / Viry (4ème) 0-8 (0-1 / 0-2 / 0-5) Français Volants de Paris (8ème) vs Etoile Noire de Strasbourg (2) (6ème) 3-1 (1-1 / 2-0 / 0-0) Comètes de Meudon (5ème) vs Dragons de Rouen (2) (9ème) 1-3 (0-0 / 0-1 / 1-2) Exempt : Galaxians d'Amnéville (3ème) |
Division 2 (4ème journée, Samedi 21 octobre 2017) |
Gaulois de Châlons (1er) vs Diables Rouges de Valenciennes (4ème) Evry / Viry (2ème) vs Comètes de Meudon (8ème) Galaxians d'Amnéville (3ème) vs Lions de Wasquehal (9ème) Dragons de Rouen (2) (6ème) vs Français Volants de Paris (5ème) Exempt : Etoile Noire de Strasbourg (2) (7ème) |
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