"Nil Satis Nisi Optimum"
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U18 F.Volants & Bordeaux...

 

Une nouvelle fois avec les Dragons seniors mis au repos en raison du Tournoi Pré-Olympique de Briançon tout comme les Espoirs, c’est aux Cadets de Rouen qu’incombait la tâche de porter haut et fort l’oriflamme floqué du Dragon au cours d’un week-end bien chargé pour les protégés du duo Robinet – Svitac qui se voyaient proposer en hors d’œuvre les Français Volants le samedi et en plat de résistance Bordeaux le dimanche. Avec une ligne partie disputé un match de championnat de Division 2 avec Le Havre face à La Roche sur Yon (match nul 5-5), c’est un bloc quasiment complet de minimes, quatre au total qui se voyaient propulser dans les rangs cadets. Loin de démérités bien au contraire, les « marmots » montraient la voie à leurs aînés en insufflant toute leur détermination et leur appétit de glace à chaque montée.

 

Pour autant, ce n’est pas un costume de martyr qu’endossait les parisiens. Offrant une belle résistance aux hésitantes offensives rouennaises à l’image d’Erwan Agostini servi par qui Julien Correia qui mettait en alerte la défensive francilienne (08’43) ou encore Lionel Tarantino, en trois contre un pour un tir qui ne trompait pas la vigilance du portier (09’08), les Parisiens profitaient même d’un moment d’inattention normand pour ouvrir la marque sur un deux contre un par l’intermédiaire de Maxime Levot qui prenait victorieusement le tir plutôt que la passe sur Charly Martinez (0-1 à 11’56) Nul doute que l’orage s’approchait dangereusement des têtes rouennaises sur le banc d’autant plus que la pression des Volants devenait beaucoup plus sérieuse. La réaction jaune et noire devenait inéluctable et comme un symbole, ce sont les minimes qui se chargeaient de montrer la voie à leurs aînés sur une contre-offensive générée par le hargneux Roussel qui glissait la rondelle à destination de son centre Lampérier trouvant pour l’égalisation un Motreff idéalement placé (1-1 à 17’31) Avec la fronde des minots, les Cadets rouennais reprenaient un peu de couleur et retrouvaient un moral conquérant avant la sirène sur un rush de Julien Correia qui offrait le deuxième but aux Dragons (2-1 à 19’18) Pensant sans doute à l’averse qui allait s’abattre à la pause dans le vestiaire normand, le Dragon en oubliait de surveiller Nicolas Thorillon qui sur le gong égalisait pour les Volants (2-2 à 19’59) Avis de tempête dans le vestiaire rouennais.

A la reprise, les « noirs & jaunes » semblaient beaucoup plus véloces. Bien que toujours maladroits, les Normands affichaient de meilleures ambitions à l’offensive. Ainsi, Lucas Bini à bout portant tentait de déjouer en vain le portier volants (22’33) tandis que Martin Croguennec provoquait la panique dans la défensive francilienne sur un tir à la bleue que Lucas Bini ne pouvait convertir au rebond (27’14) Chahutés, les Parisiens pliaient sous les accélérations de Lampérier seul devant la cage (28’51) et Dufournet qui manquait l’immanquable après un mouvement habile lui ouvrant grande la cage (30’18) avant de rompre finalement face à Julien Correia qui profitait d’une passe de Lionel Tarantino pour redonner l’avantage aux siens (3-2 à 30’29) Dans la foulée, électrisé par une chevauchée fantastique qui se terminait par une intervention du portier parisien, Antoine Roussel mettait à nouveau le poudre. Sur une passe de son compère Nicolas Motreff, plein de sang froid, le « petit Antoine » allongeait le gardien d’une feinte avant de glisser la rondelle au fond des filets pour le quatrième but (4-2 à 32’15) Le break fait au tableau d’affichage, inconsciemment les esprits rouennais se relâchaient à nouveau. Même si Edouard Dufournet (33’38) puis Lionel Tarantino en contre (34’56) gardaient un soupçon de pression sur leurs adversaires, le spectre de l’égalisation sur la sirène du premier tiers, faisait surface par l’intermédiaire de Benjamin De Avelar qui giflait les Dragons en ramenant les siens à un but à quelques secondes de la deuxième trompe (4-3 à 39’36) Avec le soufflet reçu avant la pause, piqué au vif, le troisième tiers sera cette fois complètement acquis à la cause du Dragon. Même si Levot faisait illusion sur une échappée (41’57), Loïc Lamperier se chargeait de ramener à la réalité les Volants en inscrivant le cinquième but des Dragons (5-3 à 43’32) Sans doute émoustillé par les encouragements de « Lili », Julien Correia tout feu tout flamme enterrait définitivement les espoirs franciliens avec un sixième but assassin pour les Volants (6-3 à 45’16) Les patins vissés profondément dans la glace, exténués par l’intensité du jeu rouennais, les Parisiens ne pouvaient qu’assister en spectateur à la fin de match et au septième et dernier but des rouennais signé d’Erwan Agostini au rebond sur un tir d’Antoine Roussel, l’audacieux minime qui signait de son empreinte la rencontre avec un but et trois passes, de bonne augure avant la rencontre du lendemain face à un adversaire sans doute plus coriace avec la venue de l’association Bordeaux / Anglet.

A l’instar de leurs collègues rouennais, les Bordelais enchaînaient leur deuxième rencontre de suite après s’être imposé la veille 7-5 dans l’antre des Drakkars de Caen. Loin de leurs bases, sans doute fatigués, les Boxers auront du mal à tenir la dragée haute à une équipe rouennais beaucoup plus rayonnante que la veille qui retrouvait pour l’occasion ses « havrais » Si la veille, la cacophonie s’invitait par intermittence à la prestation des Dragons, cette fois la partition jouée par les Normands sera bien plus harmonieuse, plus symphonique et cela dès l’entame de la rencontre où les Bordelais ne pouvaient qu’assister impuissant au passage en trombe de l’escadron Dragon. Ainsi, après qu’Antonin Manavian ait profité d’un premier tir de Peter Bourgaut pour ouvrir la marque (1-0 à 03’23), même mis en danger sur un break maladroitement négocié par Nicolas Mariage (07’51), le Dragon répliquait tout croc dehors sur une embardée rageuse d’Alexandre Sucré qui remontait la glace de l’Ile Lacroix avant de combiner avec Jérémy Romand pour doubler la mise normande (2-0 à 07’51)  Alors que la sirène approchait, il en fallait du courage aux infortunés adversaires des Dragons pour réagir d’autant plus que Germain Raimbourg (3-0 à 11’51) puis Quentin Pépy (4-0 à 16’03) s’étaient chargé d’alourdir sensiblement l’addition. Pourtant, les Bordelais finissaient par trouver l’ouverture en fin de tiers. Déconcentrés par la trompe toute proche, les Dragons ne voyaient pas surgir Vincent Cadren qui tentait sa chance avant de voir Nicolas Mariage dépuceler enfin la case « visiteur » du tableau d’affichage (4-1 à 19’53)

Une anicroche dans le tableau idyllique des Dragons qui ne ternissait pas la partition rouennaise. Loin s’en faut ! Truffés d’abnégation en double infériorité numérique à l’image du portier Guillaume Richard qui s’offrait un « big save » face à Thomas Soriano (26’17), les joueurs du très élégant duo d’entraîneurs continuaient d’imposer le rythme à cette rencontre. Une occasion par ci avec une passe transversale de Loïc Lampérier à destination de Nicolas Motreff (27’35) ou encore sur un gros travail de Pepy contre la bande sorti par Dufournet pour un tir de Manavian (29’25), un but par là signé du colosse Jérémy Romand (5-1 à 27’57), rien ne pouvait sembler briser la douce sérénité des Cadets rouennais.  Pas même le deuxième but bordelais signé de Vincent Cadren (5-2 à 37’28) qui au lieu de provoquer une valse hésitation dans le jeu des Dragons leur insufflait au contraire tout l’énergie pour accorder deux nouveaux violents uppercuts à leur adversaire par Alexandre Sucré (6-2 à 38’25) puis Edouard Dufournet (7-2 à 39’13)

Tout proche du K.O, il était quasiment inconcevable de voir les bordelais revenir dans la partie même si à dix minutes de la fin, Nicolas Mariage trouvait la lucarne rouennaise après un premier tir de Tom Motillon (7-3 à 48’54) Ne voulant pas laisser le dernier mot à leurs adversaires, les Dragons s’octroyaient un dernier coup de collier dans la partie. Profitant des dix dernières minutes pour engranger un peu plus de différence de buts, les Cadets continuaient de jouer l’image de Pepy qui offrait à son capitaine Edouard Dufournet le huitième but jaune & noir (8-3 à 51’04) N’en jetez plus la coupe est pleine ! Pensaient sans doute les Bordelais à ce moment de la rencontre… Et non, la Coupe n’était pas encore pleine du moins pour les Dragons qui continuaient de s'allouer des occasions l’image de Julien Correia moins en veine que la veille qui trouvait le poteau (53’07) avant de buter sur le gardien dans la foulée en échappée (53’16) Finalement, c’est Jérémy Romand qui profitait d’une forêt de crosse dans la défensive bordelaise pour déborder, "grigritter" et clore la marque à 9-3 (57’16) couronnant ainsi un bien joli week-end cadet fait de deux victoires en autant de rencontres, confortant de fait leur première place au classement toujours invaincus avant de se rendre samedi prochain à Neuilly sur Marne.



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