"Nil Satis Nisi Optimum"
Champions : U15: 1999, 2000, 2001, 2005, 2006, 2007, 2008, 2013, 2018 // U17: 2000, 2002, 2005, 2010, 2011, 2014, 2017 // U20: 2004, 2006, 2009, 2011, 2013, 2015, 2017, 2019 ...

U20 Instantané de famille


Qu'ils soient pères, mères ou frères, parmi les spectateurs de la patinoire de Megève, certains, plus impliqués émotionnellement que le spectateur lambda, auront vécu ces championnats du monde U20 avec un regard différent empreint de fierté et d'émotion. L'occasion aussi était donnée de faire un clin d'oeil aux familles des joueurs tricolores qui auront donné de la voix tout au long de la semaine pour encourager les bleuets notamment dans le camp des rouennais avec des visions différentes mais avec un vecteur commun : la fierté. Petit instantané de famille.


« Je n'avais qu'une peur, c'est que Quentin, sur le dernier match, ne prenne le but de trop, celui qui fait perdre l'équipe » raconte Isabelle, la maman de Quentin Papillon, le portier rouennais tricolore « Je suis sans doute la maman la plus stressée de toutes les tribunes et cela à chaque fois que Quentin est sur la glace, ce n'est que lorsque le dernier but a été marqué que j'étais enfin soulagée avec un fort sentiment de joie et de fierté » Un sentiment que l'on retrouve chez les Clermontois et la famille de Justin Addamo « C'est une grande fierté. Une partie des objectifs sont atteints et on voit que pour Justin, cela paye et que tous les sacrifices, la séparation familiale valent la peine » commente Serge, le père de famille avant de poursuivre « Pour ses petits frères Antoine et Augustin, ça a été une grande émotion mais pour nous également : chaque coup qu'il a reçu, on l'a ressenti aussi, on s'est imprégné de ces matchs avec une émotion particulière sur le dernier match et une pensée pour la grand-mère de Justin décédée récemment et d'origine polonaise »


De l'émotion, de la fierté et de la modestie que l'on retrouve dans le clan des Nesa à l'image de la maman, Fabienne « C'est la première fois que je le voyais en tricolore. Je n'ai pas envie de m'approprier sa réussite, je suis fière du travail qu'il a accompli, de sa réussite et de tous les sacrifices qu'il a pu faire pour y parvenir. C'est avant tout sa réussite et pas la mienne, je suis fière de mes enfants et je ne me gargarise pas de cela, je suis avant toute chose heureuse pour lui. » Un regard de papa, un regard de maman et pour conclure sur cet instantané de famille, un regard de frère, celui de Victor, joueur de hockey également en D2 à Rouen et grand frère de Brieuc "J'ai vécu cela à la fois avec ma vision de joueur de hockey et de ma vision de grand frère. Face à la Pologne, sur les dernières minutes en infériorité numérique, à chaque présence, je pouvais ressentir la pression que mon frère pouvait avoir et j'avais peur de l'erreur qui couterait un but pour laquelle il s'en voudrait pendant longtemps. La pression d'un coté mais également la possibilité de montrer qui tu es et quel joueur tu es et bien évidemment, un sentiment particulier à la fin avec toute la famille, la fierté de voir mon frère gagner surtout quand on sait qu'un mois avant il était sur la table d'opération"

 



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