"Nil Satis Nisi Optimum"
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U22 En prolongation à Dijon


Septième journée du championnat Espoir Elite avec un déplacement ardu à négocier pour les Rouennais en Bourgogne, chez les Ducs de Dijon, fief d'anciens Dragons et en particulier de Julien Guimard passé de Rouen à Mulhouse avant de rallier la cité des Ducs pour entraîner entre autres les U22 dijonnais. Des retrouvailles symboliques pour un match qui aura tenu toutes ses promesses avec un dénouement à trouver lors de la prolongation.


« La première période a été à l'avantage de Rouen sur le plan du jeu et du score avec un but. Pourtant, nous avons trois occasions en power-play que nous avons pas réussi à concrétiser, Rouen se montrant particulièrement solide. Nous avons perdu trop de palets sur les sorties de zone et on a pêché par manque de communication sur la glace » résume efficacement l'entraîneur Dijon qui pouvait regretter l'ouverture du score jaune et noire (05'50) sur un lancer de la ligne bleue de Jules Lefebvre converti au rebond par un Fabien Colotti toujours à l'affût des bons coups. Avec un nombre de lancers équivalent sur la première période, 13 de chaque coté, certes, les Dragons menaient au score mais la partie semblait loin d'être échue entre les deux formations.


A la reprise, d'un coté pour la Bourgogne, Pierre Pawelek, de l'autre pour la Normandie, Quentin Papillon, s'illustraient dans leurs filets respectifs pour empêcher que le score n'évolue. Au grand dam de l'entraîneur dijonnais rouennais de cœur et de formation mais avide de mettre en berne l'étendard jaune et noir : « Le deuxième tiers était plus accroché, le jeu s'est équilibré et ça allait d'une cage à l'autre, les gardiens gardant les équipes de le match. » explique-t-il alors que sur une passe limpide au deuxième poteau, Justin Addamo doublait la mise pour les Dragons (25'55) « Rouen marque sur une erreur de positionnement. Mon joueur n'a pas bien pris son vis à vis et contre un Justin Addamo cela ne pardonne pas. Au fil du tiers et surtout vers là fin, on a senti que Rouen commençait à reculer et être moins percutant » Bien vu !


En effet, à la reprise, si les Dragons espéraient gérer tranquillement leur ultime période, il n'en sera finalement rien, bien au contraire. En avantage numérique sur un engagement remporté par Edgar Lacroix, Louis Roy décochait un lancer efficace pour le 1-2 (41'17) Dans le trouble au fil des minutes qui défilaient, Rouen semblait plus à la peine et s'exposait à une égalisation dijonnaise. Et de fait, à une poignée de minutes de la sirène de fin, un lancer de Jules Milesi provoquait du désordre au milieu de la défense rouennaise. Un chaos que Geoffrey Parisot exploitait au rebond pour l'égalisation (54'40) pour le plus grand plaisir de leur coach flairant le bon coup. « On savait que l'équipe de Rouen est une excellente équipe avec des attaquants dotés de très bonnes qualités individuelles comme Justin Addamo, Fabien Colotti, Vincent Nesa, Jérémy Delbaere, Julien Msumbu, Antoine Mony, derrière Brieuc Houeix et Aurélien Dorey, et dans la cage un des meilleurs gardiens en France : Quentin Papillon. Ils sont favoris à leur propre succession avec des équipes comme Amiens et Grenoble. Avec un power-play qui tourne à 36.9%, cela prouve bien tout le potentiel offensif de cette équipe encadré avec un staff pro d'un centre de formation professionnel. Ils aiment produire du jeu et faire vivre le palet surtout à l'offensive. Sur le troisième tiers, nous avons réussi à sortir fort en mettant du rythme pour essayer de revenir au score ce qui a poussé Rouen a la faute nous permettant de réduire le score. Sur la troisième période, nous étions bien mieux, je pense qu'Ari Salo a senti que nous étions plus menaçant l'obligeant à couper son banc et Quentin Papillon semblait moins impérial. Avec notre égalisation, c'est Rouen qui réagit et lors de cinq dernières minutes, nous avons souffert face aux deux lignes rouennaises, Pierre Pawelek dans la cage nous a gardé dans le match » Précise, efficace, fine, l'analyse de Julien Guimard à l'image du « bonhomme » bourreau de travail acharné qui malheureusement pour lui ne pourra pas ravir les deux points de la prolongation aux Dragons.

 

Moins de quatre minutes seront nécessaires aux Dragons pour plier l'affaire dans cette prolongation toujours par Fabien Colotti sur une séquence en avantage numérique fructueuse. « En prolongation, même si le jeu était plutôt équilibré, un cinglage sur un repli défensif sur Fabien Colotti donne un 4 contre 3. Face des joueurs comme Colotti, Addamo, Nesa et Houeix, on le paye cash. Cela ne se joue à pas grand chose sur une faute justifiée en prolongation face à Rouen, la meilleure équipe en avantage numérique du championnat U22. Quoiqu'il en soit, cela reste un très bon match en terme d'intensité et très accroché avec deux excellents gardiens. C'est toujours pour moi, un plaisir de revenir à Rouen ou de jouer contre Rouen, je suis fier d'être passé par le club en tant que rouennais de naissance. Je garde d'excellents souvenirs de Rouen. C'est une référence dans le hockey français et je m'en sers pour partager tout ce que j'ai pu apprendre à Rouen. Je sui vraiment fier de tout ce que m'a permis de faire le club durant mes années à Rouen et je garde un œil attentif sur Rouen en suivant activement l'évolution du club, des joueurs que je connais et des différents entraineurs et dirigeants »


Belle preuve d'amour en jaune et noir pour "Maître Gim's" qui retrouvera l'Ile Lacroix à l'occasion du match retour le 29 décembre. L'occasion de préparer sereinement sa revanche au sein du club de Dijon « Cela se passe très bien pour moi à Dijon, j'ai été super bien accueilli et intégré par tout le monde. Je suis toujours en phase de découverte car c'est totalement différent de ce que j'ai pu connaître à Mulhouse. Jonathan Paredes et Gabriel Da Costa qui connaissent parfaitement le club, m'aident beaucoup, on échange beaucoup, cela me permet de progresser plus vite avec mes équipes notamment les U22. Cela fait plaisir de retrouver l'Elite au sein d'un championnat très intéressant et serré. On a trois équipes un ton au dessus avec Rouen, Amiens et Grenoble et derrière c'est très serré. Nous avons joué sept matchs avec trois victoires et quatre défaites dont une en prolongation. Nous avons une équipe homogène et il n'y a pas vraiment de fortes individualités comme les années passées à Dijon avec des Briand, Ritz, Valier. J'ai gardé les valeurs que Jonathan a mis en place depuis des années et j'essaye d'apporter mon expérience afin de faire progresser les joueurs en pensant à l'avenir pour former des joueurs pour l'équipe Magnus. J'essaie de rendre l'équipe la plus performante possible en m'appuyant sur des valeurs fortes : rigueur, travail, discipline et état d'esprit » conclue sur le début de son expérience dijonnais un Julien Guimard, l'enfant de la maison Dragon à qui l'on souhaite toute la réussite possible !

 

Espoir Elite (7ème journée, dimanche 11 octobre 2015)

Dijon vs Rouen 2-3 ap (0-1 / 0-1 / 2-0 / 0-1)



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